Googlez cette date,
si vous êtes le moindrement curieux
et sensible à l'évolution de l'histoire humaine.
Charlie Hebdo non seulement survivra
mais reviendra plus fort qu'auparavant.
Tchèquez ben ça les intégristes religieux,
de droite ou de gauche, cathos et musulmans
mélangés.
En fait, je n'en ai pas contre la foi diffuse
en une religion pacifique mais bien contre l'absolutisme,
la dévotion et la foi aveugle en des dogmes précis,
rigides et désormais lourdement armés.
Bref, sans annonce tonitruante c'est la guerre.
12 victimes de plus en France m'auront convaincu
de la chose tant redoutée dans ma famille.
On peut pas tuer les gens comme ça.
C'est inhumain. Un tel acte, commande
une telle réponse.
Si vous levez vos armes contre nous,
nous lèverons les nôtres contre vous.
D'abord et surtout par nos plumes
et crayons que vous redoutez tant.
Faut vraiment être un abruti
et aliéné fini pour croire qu'en
éliminant quelques pattes
on éliminera l'entièreté de la bête!
Siphonnés du cerveau,
je fais appel à vous.
Jamais on pourra éliminer
une idée par une parade physique.
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mercredi 7 janvier 2015
dimanche 10 août 2014
Un jour, la mort.
Ma mère de 84 ans est en fin de vie.
Elle ne m'en voudrait pas du tout
d'en faire état tel que suit ici.
Moi qui la croyais, moi qui l'a crue éternelle.
Rita est en fin de vie.
Hier elle marchait sur la terre,
terrienne prise et légère, efficace entre toutes.
Femme de toutes les tâches,
femme enracinée.
La quantité de repas
qu'elle a préparés dans sa vie
se compte par milliers envers sa famille
et proches éloignés.
Son coeur la lâche tranquillement.
Lentement mais sûrement.
Elle est fatiguée mais toujours animée
par la venue éventuelle de parents proches
désormais.
Elle n'a plus la force physique
de les accueillir mais toujours
l'âme de la réception.
Ça la rend triste
de ne plus être à la hauteur.
"J'suis plus bonne à rien,
je ne peux plus rien faire."
Alors qu'au contraire elle a donné
sa vie à sa famille élargie;
à 84 ans elle se sent encore
redevable. Ce sont ces femmes et ces hommes
de première ligne au début du 20e siècle,
qui ont construit le Québec d'aujourd'hui
et envers lesquel(les) on a assez peu
de gratitude aujourd'hui.
Aujourd'hui même, je me suis efforcé
de lui dire à ma façon qu'elle avait
suffisamment donné comme ça.
Qu'il était temps pour elle
de se faire plaisir et que la famille
proche composerait avec sa décision
finale. Sans lui dire quoi faire,
sans l'aiguiller vers un lieu de fin
qu'elle n'aimerait pas fréquenter,
ni la laisser pour compte où elle
n'aimerait pas terminer ses jours.
C'est très délicat,
c'est là où on en est.
Elle ne m'en voudrait pas du tout
d'en faire état tel que suit ici.
Moi qui la croyais, moi qui l'a crue éternelle.
Rita est en fin de vie.
Hier elle marchait sur la terre,
terrienne prise et légère, efficace entre toutes.
Femme de toutes les tâches,
femme enracinée.
La quantité de repas
qu'elle a préparés dans sa vie
se compte par milliers envers sa famille
et proches éloignés.
Son coeur la lâche tranquillement.
Lentement mais sûrement.
Elle est fatiguée mais toujours animée
par la venue éventuelle de parents proches
désormais.
Elle n'a plus la force physique
de les accueillir mais toujours
l'âme de la réception.
Ça la rend triste
de ne plus être à la hauteur.
"J'suis plus bonne à rien,
je ne peux plus rien faire."
Alors qu'au contraire elle a donné
sa vie à sa famille élargie;
à 84 ans elle se sent encore
redevable. Ce sont ces femmes et ces hommes
de première ligne au début du 20e siècle,
qui ont construit le Québec d'aujourd'hui
et envers lesquel(les) on a assez peu
de gratitude aujourd'hui.
Aujourd'hui même, je me suis efforcé
de lui dire à ma façon qu'elle avait
suffisamment donné comme ça.
Qu'il était temps pour elle
de se faire plaisir et que la famille
proche composerait avec sa décision
finale. Sans lui dire quoi faire,
sans l'aiguiller vers un lieu de fin
qu'elle n'aimerait pas fréquenter,
ni la laisser pour compte où elle
n'aimerait pas terminer ses jours.
C'est très délicat,
c'est là où on en est.
mercredi 13 novembre 2013
Jour 3 et Jour 4
Jour 3 ou
"Quand l'espoir commence à montrer l'ombre du bout de son petit nez."
Les effets secondaires alternent et se mélangent à la Ronde.
Je parlais de l'effet de dédoublement, il se poursuit aujourd'hui.
Je marche encore à côté de mes souliers,
pieds nus sur l'asphalte froide du dehors novembre.
Je suis pas allé travailler, j'ai pris ma dernière journée
de maladie payée de l'année. J'ai chienné dans le lit
jusqu'à 10 heures, limace pesant une tonne.
Fait quelques courses, lu un peu.
Repos, oeil de tornade, marché dehors
en respirant profondément.
Bonne nouvelle, les épisodes de rage s'atténuent
un tout petit peu en intensité et en fréquence.
Je me suis abstenu du café matinal cette fois-ci,
j'avais trop mal au ventre en me levant puis
cigarettes et café vont trop bien ensemble.
Cul et chemise qu'il me vaut mieux éviter
depuis l'épisode du jour 1 où je voulais
tout casser avec ma tasse.
Je reçois une visite inopinée
et solidaire qui me fait chaud au coeur.
Les amis sont importants, peu importe leur nombre.
Un ou une seule suffit, dépendamment des individus.
S'il vous en faut plusieurs pour obtenir
votre dose d'authenticité libre, soit.
S'il vous n'en faut qu'un, ça va aussi.
Jour 4
Il n'y a pas de recette, de médicaments ni de méthode infaillible
puisque la composante de la volonté et/ou des choix
personnels sont les plus importants et déterminants
dans la réussite ou l'échec, à mon humble avis.
Chacun trouve ou non sa façon personnelle
de mettre fin à une route ou de la poursuivre.
L'aide la plus importante apportée à ma personne
en ce moment est l'amitié et l'amour
par êtres interposées.
Des expressions, des voix,
une seule valeur.
Une rampe, des épaules,
un sourire, un câlin,
une tape dans l'dos.
Une bouée, des rames,
un canot.
Des voix et des visages proches
selon le média choisi.
(Je m'ferais peut-être des couilles en or avec une secte,
si je m'appliquais bien à la rédaction d'un bouquin
du mieux-vivre, je serais certain d'une gang de suiveux
mais ma signature en effraierait probablement quelques-uns.
Ou unes. Elles sont importantes les "Unes". Elles représentent
la majorité des lecteurs. Si elles voient signé Le Terrible,
elles se rebifferont peut-être. Note à moi-même:
ouvrir un nouveau blogue et comptes sociaux.)
Jour critique.
Point de non-retour.
J'ai toujours le choix.
L'espace de quelques minutes en ce jour qui m'est donné,
je redécouvre les mondes de l'odorat et du goût.
Peu à peu, je renifle en bon rabelaisien le parfum
des feuilles mortes au sol d'automne et de l'humus terreux
lors d'une marche en plein air.
Lors d'une rage, je remplis ma bedaine
en premier puis ma cage thoracique;
je retiens durant 2 secondes
et relâche le tout tranquillement.
Je suis une montgolfière.
Un ballon.
Le parfum doux-amer du café
qui boue et infuse votre tasse
à boire.
Le mépris d'une nouvelle auteure
pistonnée par un poids lourd
envers la poésie.
Un pied à terre
et deux poumons.
Un poumon
et sa moitié .
En rémission.
"Quand l'espoir commence à montrer l'ombre du bout de son petit nez."
Les effets secondaires alternent et se mélangent à la Ronde.
Je parlais de l'effet de dédoublement, il se poursuit aujourd'hui.
Je marche encore à côté de mes souliers,
pieds nus sur l'asphalte froide du dehors novembre.
Je suis pas allé travailler, j'ai pris ma dernière journée
de maladie payée de l'année. J'ai chienné dans le lit
jusqu'à 10 heures, limace pesant une tonne.
Fait quelques courses, lu un peu.
Repos, oeil de tornade, marché dehors
en respirant profondément.
Bonne nouvelle, les épisodes de rage s'atténuent
un tout petit peu en intensité et en fréquence.
Je me suis abstenu du café matinal cette fois-ci,
j'avais trop mal au ventre en me levant puis
cigarettes et café vont trop bien ensemble.
Cul et chemise qu'il me vaut mieux éviter
depuis l'épisode du jour 1 où je voulais
tout casser avec ma tasse.
Je reçois une visite inopinée
et solidaire qui me fait chaud au coeur.
Les amis sont importants, peu importe leur nombre.
Un ou une seule suffit, dépendamment des individus.
S'il vous en faut plusieurs pour obtenir
votre dose d'authenticité libre, soit.
S'il vous n'en faut qu'un, ça va aussi.
Jour 4
Il n'y a pas de recette, de médicaments ni de méthode infaillible
puisque la composante de la volonté et/ou des choix
personnels sont les plus importants et déterminants
dans la réussite ou l'échec, à mon humble avis.
Chacun trouve ou non sa façon personnelle
de mettre fin à une route ou de la poursuivre.
L'aide la plus importante apportée à ma personne
en ce moment est l'amitié et l'amour
par êtres interposées.
Des expressions, des voix,
une seule valeur.
Une rampe, des épaules,
un sourire, un câlin,
une tape dans l'dos.
Une bouée, des rames,
un canot.
Des voix et des visages proches
selon le média choisi.
(Je m'ferais peut-être des couilles en or avec une secte,
si je m'appliquais bien à la rédaction d'un bouquin
du mieux-vivre, je serais certain d'une gang de suiveux
mais ma signature en effraierait probablement quelques-uns.
Ou unes. Elles sont importantes les "Unes". Elles représentent
la majorité des lecteurs. Si elles voient signé Le Terrible,
elles se rebifferont peut-être. Note à moi-même:
ouvrir un nouveau blogue et comptes sociaux.)
Jour critique.
Point de non-retour.
J'ai toujours le choix.
L'espace de quelques minutes en ce jour qui m'est donné,
je redécouvre les mondes de l'odorat et du goût.
Peu à peu, je renifle en bon rabelaisien le parfum
des feuilles mortes au sol d'automne et de l'humus terreux
lors d'une marche en plein air.
Lors d'une rage, je remplis ma bedaine
en premier puis ma cage thoracique;
je retiens durant 2 secondes
et relâche le tout tranquillement.
Je suis une montgolfière.
Un ballon.
Le parfum doux-amer du café
qui boue et infuse votre tasse
à boire.
Le mépris d'une nouvelle auteure
pistonnée par un poids lourd
envers la poésie.
Un pied à terre
et deux poumons.
Un poumon
et sa moitié .
En rémission.
samedi 9 novembre 2013
Dire adieu (essayer en tous cas) à une vieille amie toxique.
Dire adieu à une vieille amie-béquille ô combien agréable
sur le coup mais hautement toxique à long terme, c'est pas gagné d'avance.
Tu es la plus lente, insidieuse et persistante drogue faite sur terre.
J'ai aimé ça, fumer. J'aimerai toujours l'odeur du tabac grillé.
Un vrai de vrai fumeur fini. C'était un réel plaisir
durant de longues années jusqu'à ce que je commence
à m'éclaircir la gorge au réveil puis à tousser sec,
avec le temps.
Deuil véritable, en même temps
qu'un sevrage sauvage et violent.
Il y a des jours où c'est chaque seconde
qui compte pour s'en éloigner.
Tu ne penses qu'à ça à chaque seconde,
tout le temps sans arrêt, toute la crisse
de journée. Sans repos, no rest.
La dépendance te draine
sans arrêt.
So long I hope, lady cigarette.
Je la féminise ici mais elle n'a pas de sexe.
Un alcool.
Une cigarette. Une merde.
Chacun la sienne, j'insiste.
Whatever, tout ça se mélange si bien ensemble.
Coquetel des Dieux nihilistes conjugués.
Combattre et s'affranchir d'un esclavage.
La motivation ultime étant: liberté entrevue
ou mort assurée à plus ou moins long terme.
J'ai fumé cette seule clope en pensant
à ça aujourd'hui. Elle était étourdissante de satisfaction
en même temps qu'une des dernières à vie, j'espère.
Comme le Capitaine Haddock dans un album de Hergé
où il a à composer avec le diable et l'ange de chaque côté
de sa tête.
"Une clope ne te fera pas mourir allez, allumes en une pour te satisfaire!"
"Si tu décides l'arrêt, tu arrêtes; point final. "
"Pfff allez, en attendant une bouffée ou deux, les puristes peuvent se rhabiller,
ils ne sont pas à ta place."
"Progressivement, tu y arriveras peut-être.
Tu veux t'affranchir ou te soumettre davantage?"
xxx
sur le coup mais hautement toxique à long terme, c'est pas gagné d'avance.
Tu es la plus lente, insidieuse et persistante drogue faite sur terre.
J'ai aimé ça, fumer. J'aimerai toujours l'odeur du tabac grillé.
Un vrai de vrai fumeur fini. C'était un réel plaisir
durant de longues années jusqu'à ce que je commence
à m'éclaircir la gorge au réveil puis à tousser sec,
avec le temps.
Deuil véritable, en même temps
qu'un sevrage sauvage et violent.
Il y a des jours où c'est chaque seconde
qui compte pour s'en éloigner.
Tu ne penses qu'à ça à chaque seconde,
tout le temps sans arrêt, toute la crisse
de journée. Sans repos, no rest.
La dépendance te draine
sans arrêt.
So long I hope, lady cigarette.
Je la féminise ici mais elle n'a pas de sexe.
Un alcool.
Une cigarette. Une merde.
Chacun la sienne, j'insiste.
Whatever, tout ça se mélange si bien ensemble.
Coquetel des Dieux nihilistes conjugués.
Combattre et s'affranchir d'un esclavage.
La motivation ultime étant: liberté entrevue
ou mort assurée à plus ou moins long terme.
J'ai fumé cette seule clope en pensant
à ça aujourd'hui. Elle était étourdissante de satisfaction
en même temps qu'une des dernières à vie, j'espère.
Comme le Capitaine Haddock dans un album de Hergé
où il a à composer avec le diable et l'ange de chaque côté
de sa tête.
"Une clope ne te fera pas mourir allez, allumes en une pour te satisfaire!"
"Si tu décides l'arrêt, tu arrêtes; point final. "
"Pfff allez, en attendant une bouffée ou deux, les puristes peuvent se rhabiller,
ils ne sont pas à ta place."
"Progressivement, tu y arriveras peut-être.
Tu veux t'affranchir ou te soumettre davantage?"
xxx
dimanche 16 juin 2013
Transmission.
Prévenus vous fûtes.
Chose promise, chose due.
Et que j'te vagabonde un classique dans un abribus.
D'aplomb en format poche, ek les moyens du bord.
Bon dimanche.
Chose promise, chose due.
Et que j'te vagabonde un classique dans un abribus.
D'aplomb en format poche, ek les moyens du bord.
Bon dimanche.
mardi 26 février 2013
Écrire
Plonge mon ami(e), plonge.
Casse le miroir!
Trempe-la ta plume,
forge-la, commets-la !
Écris et écris encore.
Compose, lis, peins!
Aime et signe ton nom!
Commets-toi comme tu ne t'es jamais commis(e).
Écris ce que tu aimerais lire.
Librement.
Toujours.
Je suis un peu fatigué en ce moment,
je me relis peu ou pas du tout.
Toi, tu as plus de temps que moi
peut-être, ou pas. Qu'en sais-je?
Relis-toi avant de publier.
On se relit jamais assez.
Remercie ceux et celles
qui t'ont donné.
Donne en retour.
Profite bien du temps
qui passe, profite de la vie.
Tu auras beau accumuler
toutes les richesses
que tu veux;
ce que tu laisseras derrière toi
après ta mort sera ce que tu auras donné
à ceux et celles que tu aimes.
dimanche 10 juin 2012
Éric McComber, de moi à vous, 2e partie
On peut regarder cette partie ou la première d'abord
en alternance selon les goûts, évidemment.
Les deux sont libres de partage et de droits,
en autant qu'elles soient référencées.
;-)
lundi 19 mars 2012
Primeur
Ceci est un apéro-maison annonçant
ma première réalisation filmique.
Toute la patente se déclinera
en trois parties ouèbe, ici et ailleurs.
Une oeuvre tricéphale durant plus d'une heure;
à la mesure de chacun des protagonistes présents
de coeur de corps et de tête, tels que nous le fûmes
en ce 26 novembre 2011 et au-delà.
C'est une entrevue amicale conséquemment suggestive.
Très suggestive et légèrement déconstruite.
L'objectivité étant absente de l'art.
Bref,
il faut tout lâcher et faire ouvertement
face aux critiques un m'ment donné.
;-)
mercredi 22 février 2012
Ma face à la bonne vôtre.
Bientôt 6 ans de belogue
dans ce mien laboratoire.
Pas un fan absolu de ma personne
mais j'te devais ça au moins une fois;
fidèle ou infidèle lecteur.
Souriant au milieu de nulle part
en campagne québécoise.
Très ressemblant à ce moment-là.
En fait, j'étais en panne dans un parc.
Aux abois et sans la moindre ressource
en eau et nourriture.
lundi 2 janvier 2012
Good Times, chapitre X
Une bonne partie du bonheur c'est
faire ce que l'on veut, quand on veut,
de la façon que l'on veut,
avec qui on veut.
Liberté, je nous souhaite tous.
La bougresse n'est pas donnée
mais la possibilité est là.
Elle existe bel et bien, tel un brin d'herbe
pouvant traverser l'asphalte
et le béton d'un trottoir de vies
sclérosées et assujetties
au travail productif et aliénant
au profit d'une compagnie X ou Z.
(...)
C'est le rire ou les pleurs d'un ou une amie.
C'est le sourire d'un enfant.
C'est le baiser d'une femme douce.
C'est un livre, une peinture, une musique
ou un film qui vous captive;
vous choque ou vous bouleverse.
C'est tout cela ensemble;
en partie ou séparément.
Je n'ai qu'une chose à éviter
dans ce temps qui m'est donné
en cette vie pouvant m'être enlevée
à tout moment:
la sécheresse et/ou la froideur du coeur.
Je nous souhaite tous d'éviter
cet écueil en 2012 jusqu'à la fin,
en même temps qu'une bonne baignade de groupe
internationale dans la sainte crisse de paix.
xxx
faire ce que l'on veut, quand on veut,
de la façon que l'on veut,
avec qui on veut.
Liberté, je nous souhaite tous.
La bougresse n'est pas donnée
mais la possibilité est là.
Elle existe bel et bien, tel un brin d'herbe
pouvant traverser l'asphalte
et le béton d'un trottoir de vies
sclérosées et assujetties
au travail productif et aliénant
au profit d'une compagnie X ou Z.
(...)
C'est le rire ou les pleurs d'un ou une amie.
C'est le sourire d'un enfant.
C'est le baiser d'une femme douce.
C'est un livre, une peinture, une musique
ou un film qui vous captive;
vous choque ou vous bouleverse.
C'est tout cela ensemble;
en partie ou séparément.
Je n'ai qu'une chose à éviter
dans ce temps qui m'est donné
en cette vie pouvant m'être enlevée
à tout moment:
la sécheresse et/ou la froideur du coeur.
Je nous souhaite tous d'éviter
cet écueil en 2012 jusqu'à la fin,
en même temps qu'une bonne baignade de groupe
internationale dans la sainte crisse de paix.
xxx
dimanche 11 septembre 2011
Marché à Maria Callas
Dans le petit parc avec fontaine au milieu,
en face de chez-moi par ce Dimanche
ensoleillée tout plein de ce début septembre.
Je déambule entre les tables d'offrandes,
la bonne humeur est générale et l'air bon.
Narines et antennes ouvertes à pleine capacité.
Je zieute des bas de laine tricotés-maison à une
et Maria Callas à une autre, miam.
Petite récolte en prévision.
J'attaque la Divine d'abord.
Tripote les boîtiers, lis les airs inscrits,
les chefs d'orchestre et la qualité d'enregistrement.
C'est du tout bon mais pas donné, vu la vétusté
d'un CD à l'ère Ipod/mp3/mp4.
"Bonjour, ça a l'air bon tout ça cher Monsieur!" Lui dis-je.
-Bonjour, oui c'est Maria Callas et les cd sont
en parfait état.
-J'ai bien vu ça, merci.
-Elle a tant enregistré, je peux pas demander la lune
pour ces cd mais ils sont pas si populaires ceux-là...
-Votre prix est assez cher, oui.
-C'est peu négociable.
-Je comprends, c'est la Divine après tout!(clin d'oeil gros comme le bras)
-En effet oui, yen a pas eu d'autres comme Elle,
aucune ne l'a surpassée depuis.
-Vous croyez? (la qualité de son français parlé m'impressionne pour un vieux boomer)
-Demandez aux mélomanes, chu personnellement convaincu. Pas vous?
-Ben oui, j'en ai écouté une couple, elle torche hein.
-J'vous jure j'ai rien entendu de pareil de toute ma vie.
-Ben là...Bon...Permettez j'ai l'autre table à voir juste à côté.
Je reviens vous voir dans pas long.
-Comme vous voulez...
Je me déplaçai donc juste à sa gauche
pour des bas de laine tricotés-maison.
Osti...
Il n'en fallu pas plus pour qu'un
trublion vienne me ravir l'objet
en l'espace d'une minute ou deux maximum.
One missed call, vous dites?!
J'ai tenu la somme dans mes mains,
elle était à moi si j'avais voulu, mais hop
elle disparut dans les mains d'un autre.
Un jour je gagne, l'autre je perds.
J'ai bien essayé de racheter
ou feindre l'émoi face à l'acquéreur
qui n'en vit davantage mon stratagème.
J'ai même essayé de lui reprendre des mains
en rigolant. Rien n'y fit évidemment.
Je le savais dès son départ.
Je devais revenir bredouille
ou si peu. Avec une toute petite grenaille
en guise de consolation.
Ce qui fait chier parfois dans la vie,
c'est de tenir un trésor sans le savoir.
Le laisser aller et s'en rendre compte
après coup.
Mais bon.
Maria Callas devrait pouvoir s'acquérir
au complet par d'autres moyens
technologiquement plus simples.
There are other ways to get
to the point.
:-)
en face de chez-moi par ce Dimanche
ensoleillée tout plein de ce début septembre.
Je déambule entre les tables d'offrandes,
la bonne humeur est générale et l'air bon.
Narines et antennes ouvertes à pleine capacité.
Je zieute des bas de laine tricotés-maison à une
et Maria Callas à une autre, miam.
Petite récolte en prévision.
J'attaque la Divine d'abord.
Tripote les boîtiers, lis les airs inscrits,
les chefs d'orchestre et la qualité d'enregistrement.
C'est du tout bon mais pas donné, vu la vétusté
d'un CD à l'ère Ipod/mp3/mp4.
"Bonjour, ça a l'air bon tout ça cher Monsieur!" Lui dis-je.
-Bonjour, oui c'est Maria Callas et les cd sont
en parfait état.
-J'ai bien vu ça, merci.
-Elle a tant enregistré, je peux pas demander la lune
pour ces cd mais ils sont pas si populaires ceux-là...
-Votre prix est assez cher, oui.
-C'est peu négociable.
-Je comprends, c'est la Divine après tout!(clin d'oeil gros comme le bras)
-En effet oui, yen a pas eu d'autres comme Elle,
aucune ne l'a surpassée depuis.
-Vous croyez? (la qualité de son français parlé m'impressionne pour un vieux boomer)
-Demandez aux mélomanes, chu personnellement convaincu. Pas vous?
-Ben oui, j'en ai écouté une couple, elle torche hein.
-J'vous jure j'ai rien entendu de pareil de toute ma vie.
-Ben là...Bon...Permettez j'ai l'autre table à voir juste à côté.
Je reviens vous voir dans pas long.
-Comme vous voulez...
Je me déplaçai donc juste à sa gauche
pour des bas de laine tricotés-maison.
Osti...
Il n'en fallu pas plus pour qu'un
trublion vienne me ravir l'objet
en l'espace d'une minute ou deux maximum.
One missed call, vous dites?!
J'ai tenu la somme dans mes mains,
elle était à moi si j'avais voulu, mais hop
elle disparut dans les mains d'un autre.
Un jour je gagne, l'autre je perds.
J'ai bien essayé de racheter
ou feindre l'émoi face à l'acquéreur
qui n'en vit davantage mon stratagème.
J'ai même essayé de lui reprendre des mains
en rigolant. Rien n'y fit évidemment.
Je le savais dès son départ.
Je devais revenir bredouille
ou si peu. Avec une toute petite grenaille
en guise de consolation.
Ce qui fait chier parfois dans la vie,
c'est de tenir un trésor sans le savoir.
Le laisser aller et s'en rendre compte
après coup.
Mais bon.
Maria Callas devrait pouvoir s'acquérir
au complet par d'autres moyens
technologiquement plus simples.
There are other ways to get
to the point.
:-)
jeudi 14 juillet 2011
C'est encore le 14 juillet ici
Alors Joyeuse Fête Nationale à tous et à toutes.
Vos gens, votre pays, votre culture et votre accent
m'inspirent depuis longtemps.
Il me tarde de visiter vos contrées.
Un jour, la France.
Bonne Fête français et françaises!
Bises,
from Québec et I grec.
xxx
Vos gens, votre pays, votre culture et votre accent
m'inspirent depuis longtemps.
Il me tarde de visiter vos contrées.
Un jour, la France.
Bonne Fête français et françaises!
Bises,
from Québec et I grec.
xxx
lundi 18 avril 2011
Mai 1980
Souvenirs, souvenirs.
17 ans et plein d'illusions devant lui.
Perte de quelques-unes en cours de route,
mais pas toutes.
Me faut garder un ou des moteurs
générant amour et espoir, essences de toute vie.
Assez coinçée tout de même la posture;
ek le noeud ben serré
et le veston tout boutonné.
C'était le Séminaire de Trois-Rivières,
de 1976 à 1980 inclusivement.(Kwey Makwa)
Que des garçons au secondaire.
(Le lycée en France)
Ouais une école de gars, juste des gars,
yinque des gars, exclusivement.
Comme l'étaient d'autres écoles privées
pour filles tels le Collège Marie de L'Incarnation.
Juste des filles, yinque des filles,exclusivement.
Le cloisonnement et la division des sexes
existait encore bel et bien en 1980.
"On aura beau alourdir mon corps
avec les chaînes et fers de ce monde;
mon âme et mon esprit seront toujours libres
dans le mien".
Je paraphrase un auteur dont j'oublie le nom;
on m'excusera.
Malgré mon statut d'élève exemplaire
j'outrepassai les règles outrageusement quelques fois;
telle la fois où j'avais acheté une bombinette puante
à la tabagie du coin. Lors de l'achat j'étais loin
de me douter qu'elle serait aussi efficace.
Elle avait la forme et le dessin d'une grenade à main,
dotée d'une vulgaire mèche de pétard à son extrémité.
J'avais convaincu un complice d'allumer la mèche
en pleine salle commune bondée, à l'heure du lunch;
histoire de ne pas être le seul à être condamné
le cas échéant, tel un lâche ado bourré d'hormones.
Psssfffssshhhh... Pas de pétarade mais une sérieuse
séance de fumisterie...
C'est chouette l'adolescence, tu expérimentes l'inconnu.
Tu transgresses l'éducation et la bienséance
sous des boutades bien personnelles, parfois.
Contredire l'ordre établi, envoyer chier tout l'monde,
en gros.
Bref, la puanteur et la fumée envahissantes
furent telles que toute la salle fut évacuée
par le directeur lui-même
une fois que je l'eus jeté sous une table
sans demander mon reste.
Tout le monde dehors. Évacuation majeure.
Le directeur lui-même nous intimait l'ordre
d'évacuer l'espace que nous occupions.
Vide spatial et hilarité des petits bandits
dans la fumée.
Qu'est-ce qu'on a ri. On a ri en tabarnac
parce que personne n'a été puni.
Aucun coupable n'a été trouvé, la direction en fut fort
emmerdée à notre plus grand bonheur.
L'instant d'un grain de sable qui enraye toute la mécanique.
Anonymement.
Ce fut très bien ainsi.
Personne non plus ne revendiqua
l'attentat par la suite. On voulait pas s'faire pogner!
Un des secrets d'un larcin parfait:
s'entourer de ses semblables et observer les alentours pendant un temps.
Tout juste avant aussi, afin d'éviter l'autorité et ses yeux presque omniprésents.
Au moment opportun on largue la purée et on décrisse vite fait.
Doucement, mais rapidement.
Faut une hiérarchie dans l'anarchie pour qu'elle fonctionne efficacement.
C'est un autre sujet à réflexion.
Tel l'amour, l'amitié et l'espoir, qui sont sans fin. :)
Que reste-t'il maintenant de notre époque,
à part une majorité de moutons consuméristes,
dans le meilleur des cas?
Nous qui pensons, réfléchissons et constatons?!
Hahah...
Idéalistes minoritaires que nous sommes.
Laissez-moi rire.
lundi 28 février 2011
Belogues, poils au logue et au book.
C'est drôle les blogues, internet, les réseaux sociaux.
Un euphémisme pour abréger le monde au bout des doigts
et une connexion.
Facebook, si on sait s'entourer d'amis qui comptent à nos yeux
peut devenir une source d'information et de partage incontournable.
Un peu comme une très grosse ville, n'importe laquelle sur la planète,
sans frontières encore. Un Klondike sans conséquences ou presque,
pour ceux disposant d'une armada virtuelle et blindée contre les envahisseurs.
Confortablement assis derrière un écran ACL, avec ses ruelles sombres et ses musées,
ses coins dangereux et haineux en opposition aux amoureux authentiques
désirant partager idées et cultures ouvertement, sincèrement.
Des endroits de culture et des endroits de perdition
à deux clics de souris sur un tapis.
Snack-Bars et motels glauques, côtoyant hôtels Deluxe et restos sophistiqués.
Bibliothèques et amateurs pornos, salons de thé et matelas gang-bang.
Tolérance universelle au même niveau que le fanatisme.
Toute chose et toute personne étant relatives, à l'image du monde
dans lequel nous fûmes tous jetés contre notre gré dès la naissance.
Tracer son chemin dans le bordel compliqué de la société, héhé.
That is one question.
Certains écrivent des billets assez insignifiants
puis se rattrapent dans leurs commentaires intelligents.
D'autres au contraire écrivent des billets intelligents
pour se caler ensuite avec des commentaires navrants.
Faut tout lire tout le temps, ça prend un temps fou
évidemment.
Un temps que je ne passe pas à CRÉER.
That is one osti d'good point quand on bosse ailleurs,
dans un domaine de merde qui nous horripile
et nous draîne l'énergie pour gagner sa croûte.
On parle parfois lorsqu'il vaudrait mieux se taire
et on est aphone lorsqu'il faudrait parler.
Je m'inclus dans ces deux catégories
mais il m'arrive d'être entre les deux.
Parfois même en-dessous et au-dessus.
Tel un animal fou-rationnel.
Il vient un temps où il me faut choisir pour un temps.
Lire ou écrire.
Observer ou agir.
Créer ou apprécier.
Between a rock, and a hard place.
Un euphémisme pour abréger le monde au bout des doigts
et une connexion.
Facebook, si on sait s'entourer d'amis qui comptent à nos yeux
peut devenir une source d'information et de partage incontournable.
Un peu comme une très grosse ville, n'importe laquelle sur la planète,
sans frontières encore. Un Klondike sans conséquences ou presque,
pour ceux disposant d'une armada virtuelle et blindée contre les envahisseurs.
Confortablement assis derrière un écran ACL, avec ses ruelles sombres et ses musées,
ses coins dangereux et haineux en opposition aux amoureux authentiques
désirant partager idées et cultures ouvertement, sincèrement.
Des endroits de culture et des endroits de perdition
à deux clics de souris sur un tapis.
Snack-Bars et motels glauques, côtoyant hôtels Deluxe et restos sophistiqués.
Bibliothèques et amateurs pornos, salons de thé et matelas gang-bang.
Tolérance universelle au même niveau que le fanatisme.
Toute chose et toute personne étant relatives, à l'image du monde
dans lequel nous fûmes tous jetés contre notre gré dès la naissance.
Tracer son chemin dans le bordel compliqué de la société, héhé.
That is one question.
Certains écrivent des billets assez insignifiants
puis se rattrapent dans leurs commentaires intelligents.
D'autres au contraire écrivent des billets intelligents
pour se caler ensuite avec des commentaires navrants.
Faut tout lire tout le temps, ça prend un temps fou
évidemment.
Un temps que je ne passe pas à CRÉER.
That is one osti d'good point quand on bosse ailleurs,
dans un domaine de merde qui nous horripile
et nous draîne l'énergie pour gagner sa croûte.
On parle parfois lorsqu'il vaudrait mieux se taire
et on est aphone lorsqu'il faudrait parler.
Je m'inclus dans ces deux catégories
mais il m'arrive d'être entre les deux.
Parfois même en-dessous et au-dessus.
Tel un animal fou-rationnel.
Il vient un temps où il me faut choisir pour un temps.
Lire ou écrire.
Observer ou agir.
Créer ou apprécier.
Between a rock, and a hard place.
jeudi 24 février 2011
25,246,080 minutes sur Terre
Rondelette somme de vie n'est-ce pas.
Si on m'avait payé 1$ de l'heure(pas cher pas cher)
pour affronter la vie avec ses bonheurs et ses malheurs
je disposerais aujourd'hui de $420,768.00 dollars canadiens.
Avec la parité actuelle au dollar US ce serait la joie
jusqu'au cou. J'aurais même été prêt à négocier
ce maigre salaire existentiel à la baisse, de 50%.
C'est vous dire à quel point je suis bonne pâte.
Ce serait donc $210,384.00.
Pas le Pérou, mais on pourrait le voir venir.
Yé où mon chèque?
Notre chèque à nous, les vivants?!
Le FMI(Fonds Monétaire International)-
devrait être le FMII-(Fonds Monétaire Int'l Individuel).
Une taxe minime sur toutes les transactions financières
assurant un revenu minimum garanti à tous,
que vous parliez tchèque,anglais,français,
ourdou ou tout autre dialecte.
420,768 heures.
17,532 jours.
2,504 semaines.
576 mois.
48 ans.
Le temps qui file et nous marque.
Ce salopard fuyant qui nous rattrape tous.
Il tricote chacune des mailles de notre chandail
bien serrées, en rythme constant.
Profitons-en pendant qu'il passe carrément
à coups de "tic-tac tic-tac" secs et mécaniques.
Pourtant, il s'étire dans le malheur et se comprime
dans le bonheur, entrant ainsi en totale contradiction
avec sa mesure cartésienne.Ce très cher Einstein...
Si je devais considérer les malheurs qui m'ont semblé
s'étirer pendant une éternité, versus les bonheurs
qui se sont comprimés tel un vol d'oiseau
d'une branche à une autre, il me faudrait refaire
tous mes calculs et je n'en finirais plus de considérer
ce monde dans sa rondeur fluide et non dans sa linéarité
découpée.
En attendant j'essaie de me l'approprier
malgré toutes les contraintes imposées.
De toute façon il le faut, pour bien vivre.
Hey...
Je me souviens lorsque j'étais adolescent,
je voulais pousser sur les jours.
Les faire avancer plus vite vers la majorité
de 18 ans, âge que l'on dit "adulte" ici.
"Ah j'ai 16 ans aujourd'hui!
Plus que deux ans avant mon indépendance!
Vite osti, que viennent ces 18 ans tant espérés!
J'vais vous pousser d'ssus d'aplomb à coup d'vélo,
push-ups et redressements assis!"
Tel un cheval fou ruant dans son enclos temporel.
Aujourd'hui à 48 ans j'aimerais les attraper au lasso,
les prendre à la gorge et les étrangler. Exercice ô combien vain.
"Arrêtez bon sang vous allez trop vite,
nous allons tous nous tuer, stoppez ce train fou!"
Ça m'fait bien sourire en ce jour.
25 millions 246 mille et 80 quelques minutes.
Cheers!
Si on m'avait payé 1$ de l'heure(pas cher pas cher)
pour affronter la vie avec ses bonheurs et ses malheurs
je disposerais aujourd'hui de $420,768.00 dollars canadiens.
Avec la parité actuelle au dollar US ce serait la joie
jusqu'au cou. J'aurais même été prêt à négocier
ce maigre salaire existentiel à la baisse, de 50%.
C'est vous dire à quel point je suis bonne pâte.
Ce serait donc $210,384.00.
Pas le Pérou, mais on pourrait le voir venir.
Yé où mon chèque?
Notre chèque à nous, les vivants?!
Le FMI(Fonds Monétaire International)-
devrait être le FMII-(Fonds Monétaire Int'l Individuel).
Une taxe minime sur toutes les transactions financières
assurant un revenu minimum garanti à tous,
que vous parliez tchèque,anglais,français,
ourdou ou tout autre dialecte.
420,768 heures.
17,532 jours.
2,504 semaines.
576 mois.
48 ans.
Le temps qui file et nous marque.
Ce salopard fuyant qui nous rattrape tous.
Il tricote chacune des mailles de notre chandail
bien serrées, en rythme constant.
Profitons-en pendant qu'il passe carrément
à coups de "tic-tac tic-tac" secs et mécaniques.
Pourtant, il s'étire dans le malheur et se comprime
dans le bonheur, entrant ainsi en totale contradiction
avec sa mesure cartésienne.Ce très cher Einstein...
Si je devais considérer les malheurs qui m'ont semblé
s'étirer pendant une éternité, versus les bonheurs
qui se sont comprimés tel un vol d'oiseau
d'une branche à une autre, il me faudrait refaire
tous mes calculs et je n'en finirais plus de considérer
ce monde dans sa rondeur fluide et non dans sa linéarité
découpée.
En attendant j'essaie de me l'approprier
malgré toutes les contraintes imposées.
De toute façon il le faut, pour bien vivre.
Hey...
Je me souviens lorsque j'étais adolescent,
je voulais pousser sur les jours.
Les faire avancer plus vite vers la majorité
de 18 ans, âge que l'on dit "adulte" ici.
"Ah j'ai 16 ans aujourd'hui!
Plus que deux ans avant mon indépendance!
Vite osti, que viennent ces 18 ans tant espérés!
J'vais vous pousser d'ssus d'aplomb à coup d'vélo,
push-ups et redressements assis!"
Tel un cheval fou ruant dans son enclos temporel.
Aujourd'hui à 48 ans j'aimerais les attraper au lasso,
les prendre à la gorge et les étrangler. Exercice ô combien vain.
"Arrêtez bon sang vous allez trop vite,
nous allons tous nous tuer, stoppez ce train fou!"
Ça m'fait bien sourire en ce jour.
25 millions 246 mille et 80 quelques minutes.
Cheers!
mardi 25 janvier 2011
Léon se pèle le jonc
Ma photo est datée mais toujours pertinente en janvier au Québec.
Il sortit du nid de draps et douillettes lui servant de lit avec la nette impression
qu'il faisait très froid dehors.L'appartement était frisquet et humide
malgré les plinthes électriques chauffant sans relâche son espace
depuis quelques jours. Janvier se dit-il, résolu.
Étant désuètes, ses fenêtres doubles et poreuses laissaient le choc
de l'air froid et chaud se produire, créant ainsi un givre intense
recouvrant presque entièrement la première fenêtre extérieure
pour ensuite se répercuter sur la deuxième, intérieure,en moindre intensité.
De fait, il consulta vite son thermomètre dernier cri
genre "in and out" numérique pour voir -25 degrés Centigrade affichés.
Avec la marge d'erreur qu'il avait auparavant observée
via Internet et les médias versus son appareillage à distance
mû par batteries il devait bien faire -30 Celsius dehors.
Fuck, j'vais geler comme un rat aujourd'hui.
Les mains surtout.
J'vais m'les geler toute la crisse de journée à pitonner
sur le clavier minuscule du scanner portatif, pensa-t'il
tout en se dirigeant prestement vers la cafetière
pendant qu'il émergeait du sommeil, entrevoyant la chronique
d'un cauchemar annoncé qui se dessinait tranquillement
dans ses neurones.
Il y a de ces jours où il vaut mieux rester couché.
Ce jour-là était malvenu à cause de raisons diverses
en plus de la difficulté à les prévoir d'avance.
Après un bon café, une douche et plusieures couches de vêtements
incluant Long John's, chandails laineux par-dessus T-Shirts
et plusieures paires de chaussettes nappées de bottes ignifuges,
il sortit.
Le froid intense mordit à grands crocs son visage découvert,
telle une gifle glaciale où seuls deux éléments se confrontent.
Toutes les extrémités du corps étaient offertes et proies de la froidure:
le nez, les pieds, les mains et la tête pour tout le monde.
Ajoutons la bite pour les mâles; ce matin-là n'était pas le temps idéal
de faire prendre l'air à Pipo pour le soulager.
Il aurait gelé sur place en moins de deux
pour tomber à la moindre secousse hygiénique.
Poc!
À terre, tel un caillou.
A frozen sausage.
Sectionné comme un glacier du Groënland
qui s'effondre dans la mer froide.
Eul' chien l'aurions probablement mangé par la suite.
Ce n'était pas tout, évidemment.
Un moteur à explosion carburant à l'énergie fossile
devait être démarré. Le char hein.
Le char va-t'il partir par moins trente?
Même si Léon souhaitait de tout coeur payer un mécanicien
pour le redémarrer en ce jour maudit, le véhicule démarra
contre son désir de rester chez-soi peinard,
non sans se faire tirer l'oreille.
"Avale allez, avale".
Errhee Errhee, brrmbleblebrrm, vrrmbbbrrblebleblblbl...
Il démarra carrément l'enfoiré mais ça tournait pas rond du tout du tout du tout.
Ça frottait et cognait solidement de toutes les courroies et pistons entremêlés
à froid sibérien. Boy! We have a tough cookie here.
Toute la caisse en tremblait à travers sa tôle assemblée.
Un froid aussi intense est dur sur toutes les mécaniques mais bon,
c'est pas un drame le métal contre métal.
C'est qu'une bagnole après tout.
Un tas d'ferraille dans l'fond, rien à branler.
C'est pas comme si un voilier, un delta-plane ou un vélo étaient amochés.
Tout de même, avoir le luxe ou la nécessité d'une voiture coûte très cher.
Suspension gelée à l'extrême, presque absente pendant
tout le trajet de 12 km où j'avais l'impression de transiter
en charette à boeuf. J'ai cassé un support de filtre à air
de plastique en voulant le remplacer, à cause du froid.
J'étais pourtant dans une voiture récente, vandalisée par l'hiver québécois
d'une part, vampirisée par une cie japonaise diminuant les coûts
de production d'autre part.
Janvier au Québec offre un visage dur et difficile,
parfois à l'image de ses citoyens.(C'est une autre histoire)
Chaque individu est pourtant singulièrement différent
l'un de l'autre peu importe où il nait, grandit et évolue
sans nier l'influence de son environnement.
Allez comprendre et déchiffrer...
Le monde est un Capharnaüm.
Une tour de Babel ingouvernable,
dominée par des intérêts politico-financiers
fonçant droit vers un mur. On est DANS le mur.
En 2011 la question n'est pas de gouvernance
idéologique mais bien de domination économique;
or le système capitaliste dans lequel nous surnageons
n'a jamais été viable puisque vicié
et sujet à crises majeures dès le début
de sa création.On croira à tort que je diverse.
J'en arrive à cette conclusion machiavélique et quasi-définitive:
Tant que le peuple aura de la nourriture,
il ne se soulèvera pas.
Affame-le et tu le verras se lever.
Il sortit du nid de draps et douillettes lui servant de lit avec la nette impression
qu'il faisait très froid dehors.L'appartement était frisquet et humide
malgré les plinthes électriques chauffant sans relâche son espace
depuis quelques jours. Janvier se dit-il, résolu.
Étant désuètes, ses fenêtres doubles et poreuses laissaient le choc
de l'air froid et chaud se produire, créant ainsi un givre intense
recouvrant presque entièrement la première fenêtre extérieure
pour ensuite se répercuter sur la deuxième, intérieure,en moindre intensité.
De fait, il consulta vite son thermomètre dernier cri
genre "in and out" numérique pour voir -25 degrés Centigrade affichés.
Avec la marge d'erreur qu'il avait auparavant observée
via Internet et les médias versus son appareillage à distance
mû par batteries il devait bien faire -30 Celsius dehors.
Fuck, j'vais geler comme un rat aujourd'hui.
Les mains surtout.
J'vais m'les geler toute la crisse de journée à pitonner
sur le clavier minuscule du scanner portatif, pensa-t'il
tout en se dirigeant prestement vers la cafetière
pendant qu'il émergeait du sommeil, entrevoyant la chronique
d'un cauchemar annoncé qui se dessinait tranquillement
dans ses neurones.
Il y a de ces jours où il vaut mieux rester couché.
Ce jour-là était malvenu à cause de raisons diverses
en plus de la difficulté à les prévoir d'avance.
Après un bon café, une douche et plusieures couches de vêtements
incluant Long John's, chandails laineux par-dessus T-Shirts
et plusieures paires de chaussettes nappées de bottes ignifuges,
il sortit.
Le froid intense mordit à grands crocs son visage découvert,
telle une gifle glaciale où seuls deux éléments se confrontent.
Toutes les extrémités du corps étaient offertes et proies de la froidure:
le nez, les pieds, les mains et la tête pour tout le monde.
Ajoutons la bite pour les mâles; ce matin-là n'était pas le temps idéal
de faire prendre l'air à Pipo pour le soulager.
Il aurait gelé sur place en moins de deux
pour tomber à la moindre secousse hygiénique.
Poc!
À terre, tel un caillou.
A frozen sausage.
Sectionné comme un glacier du Groënland
qui s'effondre dans la mer froide.
Eul' chien l'aurions probablement mangé par la suite.
Ce n'était pas tout, évidemment.
Un moteur à explosion carburant à l'énergie fossile
devait être démarré. Le char hein.
Le char va-t'il partir par moins trente?
Même si Léon souhaitait de tout coeur payer un mécanicien
pour le redémarrer en ce jour maudit, le véhicule démarra
contre son désir de rester chez-soi peinard,
non sans se faire tirer l'oreille.
"Avale allez, avale".
Errhee Errhee, brrmbleblebrrm, vrrmbbbrrblebleblblbl...
Il démarra carrément l'enfoiré mais ça tournait pas rond du tout du tout du tout.
Ça frottait et cognait solidement de toutes les courroies et pistons entremêlés
à froid sibérien. Boy! We have a tough cookie here.
Toute la caisse en tremblait à travers sa tôle assemblée.
Un froid aussi intense est dur sur toutes les mécaniques mais bon,
c'est pas un drame le métal contre métal.
C'est qu'une bagnole après tout.
Un tas d'ferraille dans l'fond, rien à branler.
C'est pas comme si un voilier, un delta-plane ou un vélo étaient amochés.
Tout de même, avoir le luxe ou la nécessité d'une voiture coûte très cher.
Suspension gelée à l'extrême, presque absente pendant
tout le trajet de 12 km où j'avais l'impression de transiter
en charette à boeuf. J'ai cassé un support de filtre à air
de plastique en voulant le remplacer, à cause du froid.
J'étais pourtant dans une voiture récente, vandalisée par l'hiver québécois
d'une part, vampirisée par une cie japonaise diminuant les coûts
de production d'autre part.
Janvier au Québec offre un visage dur et difficile,
parfois à l'image de ses citoyens.(C'est une autre histoire)
Chaque individu est pourtant singulièrement différent
l'un de l'autre peu importe où il nait, grandit et évolue
sans nier l'influence de son environnement.
Allez comprendre et déchiffrer...
Le monde est un Capharnaüm.
Une tour de Babel ingouvernable,
dominée par des intérêts politico-financiers
fonçant droit vers un mur. On est DANS le mur.
En 2011 la question n'est pas de gouvernance
idéologique mais bien de domination économique;
or le système capitaliste dans lequel nous surnageons
n'a jamais été viable puisque vicié
et sujet à crises majeures dès le début
de sa création.On croira à tort que je diverse.
J'en arrive à cette conclusion machiavélique et quasi-définitive:
Tant que le peuple aura de la nourriture,
il ne se soulèvera pas.
Affame-le et tu le verras se lever.
samedi 25 septembre 2010
Maïs 4
Farine, fécule, semoule, salade, crème.
Dans une semaine ou deux max, tout disparaîtra
après avoir poussé tranquillement pendant l'été
depuis le printemps à partir d'une simple graine
devenant plant à deux feuilles puis trois,quatre,cinq;
formant une tige feuillue pleine de promesses
et récoltée en même temps que la froidure annonçant l'automne
puis l'hiver et le printemps pour recommencer le cycle
québécois de nos quatre saisons d'Amérique du Nord francophone.
Maïs 3
Le sentier de l'agriculture est un chemin peu foulé
qui doit être constamment renouvelé.
En accord avec Dame.
Maïs 2
Viens écouter le vent, quidam.
Emprunte un tiens chemin.
Viens t'arrêter.
Le maïs offre une belle régularité.
Maïs 1

Champ de maïs.
Blé d'inde solide en terre.
Armée de plants pointant au ciel.
Régiment vert d'une graine les précédant.
Chacuns d'entre eux différents et productifs.
Individus végétaux multi-porteurs.
"J'aime ça j'aime ça l'agriculture,
faut que j'm'arrange pour que ça dure
ch'comme un fermier qui plante sa graine
faut qu'j'arrose ça, deux ou trois fois par semaine".
Corbeau. ;)
Vague d'épis en branche qu'il fait bon casser!
Casser du blé d'inde, la joie.
Centaines de grains originant d'un seul planté,
supervisé,entretenu et arrosé. Cultivé quoi.
L'agriculteur attentionné n'est pas seulement près de la vie.
Il la crée.
Celui qui crée la nourriture est un non seulement
un artiste de la terre mais un créateur de vie
égalant toutes les formes d'arts en ce monde
à mon avis.
Manger du maïs à même l'épi ou en l'égrenant
tout en contemplant la chute des grains
cuits et prometteurs que vous salez
et beurrez à votre goût.
Bref, un sommet gustatif incomparable
lorsque frais cueilli en plus d'un véritable
culte porté par une civilisation millénaire,
soient les Mayas d'Amérique du Sud.
Le maïs étant encore à la base
de plusieures de leurs recettes culinaires.
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