jeudi 30 juin 2011

Une machine



Petit retour dans le passé, histoire de nous remettre en perspective.
À la fin des années 80 ou au début des années 90
le "visionnaire" Bill Gates avait ceci à dire:

"Avec 128 meg de mémoire vive je vois pas
comment on pourrait aller plus loin.".
Je paraphrase à peine.

Ho ho ho...
Pauvre Bill multi-milliardaire...
En 2011 on en est aux milliers de meg
et vogue la galère vive...
Ce qui apparaissait comme le summum
à une époque est devenu dinosaure
en moins de temps qu'il en faut pour crier
Gigahertz. Woaah, t'as un processeur de 266?
J'en aurai un de 333 demain, haha!
Et vogue la galère de l'informatique.

Afin de témoigner d'une certaine évolution,
il me fait plaisir d'élaborer sur la question précise de l'informatique.
Détaillons donc sans plus tarder la machine
que je me suis procurée au prix de bien des sacrifices
tant de la part de l'un, que de la part de l'autre.
Elle aura perdu la moitié de sa valeur dans 6 mois
anyway.

Tout d'abord le service hors-pair de Luc Nicol ,
mon technicien/vendeur attitré.
Dévoué et disponible, je n'ai que de bons mots à son endroit.
Faut cependant noter rapidement ce qu'il vous dit si besoin est.
Il aime pas niaiser avec la puck,  il écoute mes questions
et y répond rapidement.
He's the best I've seen so far.

Voici la machine qu'il m'a assemblée en une tour illuminée de lumières DEL bleu pour faire joli:

-Processeur Intel quadruple-corps cadencé à 3.2 mghz. (4 fois 3mille deux cents)
-Mémoire vive de 4 Gigahertz, (que je puis pousser jusqu'à 8 Gig)
  cette norme étant 400 fois plus puissante que la citation de Bill Gates sus-mentionnée.
  En comparaison, c'est 4000 mghz comparés à 128 mgz tirés de la citation.


Bill est un has-been depuis des lustres, on l'aura deviné.

-Carte vidéo ASUS  1 Gigahertz DDR5
-Disque dur de 500 Gig mais ça a l'air que ça suffira plus avant longtemps.
 On parle de Tétragig.
 Un tétragig = 1000 Gigaoctets.

Pour ma part ça ira je crois.
Les opérations sont quasi-instantanées. Je vais faire avec.
Me reste à tester la carte vidéo et ses possibilités avec un jeu vidéo bien tassé.
De derrière les fagots.

Aujourd'hui IN.
Demain OUT.


;-)

dimanche 19 juin 2011

Ouh la la...



Salut mon Terrible.

-Hey salut! Comment tu vas mon cher?

-Je vais bien. Tu m'dois un bon paquet d'pognon tu t' rappelles, j'espère.

-Oui absolument héhé, j'ai pas oublié mais j'ai une mauvaise passe là tu vois,
 ma meuf m'a largué avec ses dettes de famille sur le dos...

-Savais-tu que je me branle bien de tes mauvaises passes,
comme ma dernière chemise?

-Je savais, oui.  Mais j'tenais à t'expliquer en attendant, tu sais...

-Oui je sais... Savais-tu aussi que tes jambes pouvaient être cassées
par mon simple claquement de doigts?

-Euh non, je savais pas.

-Maintenant, tu sais.

-Oui je sais, mais t'inquiète pas, je n'ai qu'une parole!

-T'as intérêt,  parce que ta langue je peux la couper en mille morceaux.
Tes muscles et tes os  je peux en faire mon affaire bien avant que tu vieillisses;
 tu piges?

-D'accord, entendu. J'y bosse intensément tu crois bien!

-C'est ça, bosse-y.

Tu as 48 heures.

mercredi 15 juin 2011

Black Dub

Re-né un 4 juillet.









Ce jour-là je serai la tortue toute ouïe dans la corbeille
se retrouvant sur le dos, quatres fers en l'air.

"Au s'cours Au s'cours, remettez-moi sens dessous dessus
Face au lièvre qui court dans mon oreille."

Ce jour-là mais pas avant, je me dirai sans doute:

Elle peut venir,  la fin du monde.

:-)

vendredi 10 juin 2011

Intermède

Opposons une vieillerie qui torche toujours, à la surabondance de technologie
dans laquelle nous baignons tous et toutes.
Je donnerais d'ailleurs mon accord inconditionnel à un "revampigne
destroy" de cette chanson à la Nine Inch Nails
tout en conservant la voix originale.

Pierre Flynn, voix du défunt groupe québécois Octobre,
avait 16 ou 17 ans lorsqu'il a composé cette toune
au début des années 70.
La présente performance date de 1975 ou 76, dans ces eaux là.
Pas besoin d'avoir un oeil très averti pour deviner
qu'ils sont tous complètement transportés sur cette vidéo.
Les musiciens sont toujours transportés en dehors de leur corps, peu importe l'époque.
Ils nous servent la même ritournelle décennie après décennie, siècle après siècle.
Ils vivent de l'oreille. Les plus grands entendent des choses
que leurs contemporains n'entendent pas.
Ils les mettent sur papier,les reproduisent ensuite
en les lisant avec l'instrument musical de leur choix,
pour ainsi bercer nos tympans de leur sublime mathématique sonore.

Sur cet extrait "vintage", on peut tout aussi bien fermer les yeux
et écouter, si on aime pas regarder les images en mouvement.





J'ai vu à matin
Un vieux robineux
M'a tendu la main
Pour une cenne ou deux
C'pas drôle dans la rue

Quand il faut dormir
Dans les fonds d'ruelles
Ça peut pas être pire
Rien dans l'fond d'l'écuelle
Peux-tu t'en sortir?

Si tous les pognés
Dans leur p'tite misère
Se disaient:"Calvaire!
Yé temps d'arrêter"
Ça irait p't'être mieux

Un coup d'pied dans l'cul
Ça peut réveiller
Quand personne sait pus
Pourquoi travailler
C'est donc toujours plate

J'ai l'goût de m'en aller quelqu'part
J'voudrais sacrer l'camp
Plus ça va, plus ça d'vient mort
C'tait plus beau avant

J'aimerais ça être ben chez-moi
Sans qu'on m'mange le dos
Laisse-moi donc tranquille à soir
Brailler comme il faut

T'as perdu ta job
Tu sais pus où t'mettre
T'as pas l'air ben sobre
Trois tavernes de faites
Comment va ta vie?

Dépêche-toé bonhomme
Sors vite de ta crasse
Prouve donc qu'té un homme
Pis trouve-toé une place
T'as plus tellement d'temps

Mais ya rien à faire
Les patrons t'veulent pus
Tu vaux pus ben cher
T'es tout nu dans rue
T'es un gars fini!

La maudite machine
Qui t'a avalé
A marche en câline
Faudrait la casser
Faudrait la casser

J'ai l'goût d'm'en aller quelqu'part
J'voudrais sacrer l'camp
Plus ça va, plus ça d'vient mort
C'tait plus beau avant
J'aimerais ça être ben chez-moi
Sans qu'on m'mange le dos
Laisse-moé donc tranquille à soir
Brailler comme il faut

samedi 4 juin 2011

"Nous rénovons pour mieux vous servir"

Chaque fois que je vois cet écriteau dans un commerce, je souris.
Je souris en coin à l'expansion mercantile du capitalisme mensonger.

"Nous agrandissons parce qu'on fait beaucoup d'argent avec vous
faque c'est ça; vos yeules pis continuez de mégaziner che-nous en attendant ".
Peut-être ai-je une imagination débordante;
c'est pourtant ce que je lis à tout coup.

"Pour mieux vous servir"...
Ouais chose, ton chèque est dans malle.
Si parfois la réno des commerces est bienvenue,
la plupart du temps c'est par pur désir d'expansion.
Rejoindre plus de consommateurs,
conquérir plus de portes-monnaie.
Plus plus plus, toujours plus.

Un simple aparté pour partager
le changement de bécane informatique
qui me prendra quelques jours (semaines?) à apprivoiser.

We thank you for your patience.