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mercredi 10 octobre 2012

Ze toune

Parce que la musique, c'est la musique.

"Music is the best"

Si j'crevais demain, frappé par un quidam
automobiliste, camioniste, autoroutiste,
ou une faucheuse quelconque 
ne m'ayant pas vu surgir j'aimerais bien
qu'on mette ça à jouer avec quelques phrases
de mon cru que vous choisirez, chers lecteurs.

Ici en mode virtuel évidemment.
On peut pas tout régir, on rigole,
toutes les morts sont possibles n'importe quand.

En vieillissant j'essaie simplement
de l'apprivoiser peu à peu,
c'est pas un truc suicidaire de ma part, nonon.
Juste un petit conseil que j'me donne
en l'attendant, puisque inexorable.

Vivons.
Mangeons et buvons ensembles
les amis, discourons de la vie,
de nos sens et expériences avec humour
car demain nous mourrons.

Taï Hau, Taï Hau,
on s'en va au boulot!
Ah je bosse je bosse
je trime et défriche
comme un cul terreux
pour arriver au soleil couchant
et à la Noël en même temps.

Et ta soeur?


lundi 2 juillet 2012

Gandhi au mois de juillet


" Vis, comme si tu devais mourir demain.
  Apprends, comme si tu devais vivre pour toujours."

Gandhi.

mardi 27 mars 2012

dimanche 27 novembre 2011

Presque ça





  
It's a chilly English winter,
And solitude is never easy to maintain,
Except when it rains
So I hang an empty smile beneath my empty eyes,
And go out for a walk
The wet morning sun reflects off the paving-stones,
While a little dog barks its head off,
In the distance
CHORUS (x2)
Oh, what a perfect day,
To think about my silly world
My feet are firmly screwed to the floor
What is there to fear from such a regular world?
 


Passing by a cemetery,
I think of all the little hopes and dreams,
That lie lifeless and unfulfilled beneath the soil
I see an old man fingering his perishing flesh
He tells himself he was a good man and did good things
Amused and confused by life's little ironies,
He swallows his bottle of distilled damnation
 



People turn around with unseeing eyes
They're looking for something that doesn't exist
The world you once knew is being eaten up by rust
No-one has time for the past, but still, in God they trust
The future is now, but it's all going wrong
Bodies good for nothing, but it's to nothing they belong
People say their prayers and some work hard
If you give them all your money, they'll give you their hearts
This town ain't going like a ghost town
It's getting like hell
Chorus (x5)



J'aime beaucoup le marimba "down-beat" sur cette chanson.
En arrière et en même temps dessus, lui conférant une légèreté
et un humour irrésistibles qui traversent le temps malgré la gravité
du propos évoqué par les mots de Matt Johnson.

Un après-midi de novembre dont je me souviendrai.
Fébrile, nerveux, riche, généreux, assuré, à l'aise.
Mon tempérament (nerveux) m'a servi et nui
en même temps à tour de rôle, lors de cette première.
Une partie du plaisir est passée, l'autre est à venir.
Impossible de me tirer les vers du nez.
Il restera joyeusement congestionné
par une journée marquante et un futur labeur.

It was a new day yesterday, 
but it's an ooooooold day now. 
(Jethro Tull)

Une autre partie commence, maintenant.
 :-)

lundi 18 avril 2011

Mai 1980




Souvenirs, souvenirs.
17 ans et plein d'illusions devant lui.
Perte de quelques-unes en cours de route,
mais pas toutes.
Me faut garder un ou des moteurs
générant amour et espoir, essences de toute vie.

Assez coinçée tout de même la posture;
ek le noeud ben serré
et le veston tout boutonné.
C'était le Séminaire de Trois-Rivières,
de 1976 à 1980 inclusivement.(Kwey Makwa)
Que des garçons au secondaire.
(Le lycée en France)
Ouais une école de gars, juste des gars,
yinque des gars, exclusivement.
Comme l'étaient d'autres écoles privées
pour filles tels le Collège Marie de L'Incarnation.
Juste des filles, yinque des filles,exclusivement.
Le cloisonnement et la division des sexes
existait encore bel et bien en 1980.


"On aura beau alourdir mon corps
 avec les chaînes et fers de ce monde;
 mon âme et mon esprit seront toujours libres
 dans le mien".
Je paraphrase un auteur dont j'oublie le nom;
on m'excusera.

Malgré mon statut d'élève exemplaire
j'outrepassai les règles outrageusement quelques fois;
telle la fois où j'avais acheté une bombinette puante
à la tabagie du coin. Lors de l'achat j'étais loin
de me douter qu'elle serait aussi efficace.
Elle avait la forme et le dessin d'une grenade à main,
dotée d'une vulgaire mèche de pétard à son extrémité.
J'avais convaincu un complice d'allumer la mèche
en pleine salle commune bondée, à l'heure du lunch;
histoire de ne pas être le seul à être condamné
le cas échéant, tel un lâche ado bourré d'hormones.

Psssfffssshhhh... Pas de pétarade mais une sérieuse
séance de fumisterie...

C'est chouette l'adolescence, tu expérimentes l'inconnu.
Tu transgresses l'éducation et la bienséance
sous des boutades bien personnelles, parfois.
Contredire l'ordre établi, envoyer chier tout l'monde,
en gros.

Bref, la puanteur et la fumée envahissantes
furent telles que toute la salle fut évacuée
par le directeur lui-même
une fois que je l'eus jeté sous une table
sans demander mon reste.

Tout le monde dehors. Évacuation majeure.
Le directeur lui-même nous intimait l'ordre
d'évacuer l'espace que nous occupions.
Vide spatial et hilarité des petits bandits
dans la fumée.
Qu'est-ce qu'on a ri. On a ri en tabarnac
parce que personne n'a été puni.
Aucun coupable n'a été trouvé, la direction en fut fort
emmerdée à notre plus grand bonheur.
L'instant d'un grain de sable qui enraye toute la mécanique.
Anonymement.

Ce fut très bien ainsi.
Personne non plus ne revendiqua
l'attentat par la suite. On voulait pas s'faire pogner!

Un des secrets d'un larcin parfait:
s'entourer de ses semblables et observer les alentours pendant un temps.
Tout juste avant aussi, afin d'éviter l'autorité et ses yeux presque omniprésents.
Au moment opportun on largue la purée et on décrisse vite fait.
Doucement, mais rapidement.
Faut une hiérarchie dans l'anarchie pour qu'elle fonctionne efficacement.
C'est un autre sujet à réflexion.
Tel l'amour, l'amitié et l'espoir, qui sont sans fin. :)

Que reste-t'il maintenant de notre époque,
à part une majorité de moutons consuméristes,
dans le meilleur des cas?

Nous qui pensons, réfléchissons et constatons?!
Hahah...
Idéalistes minoritaires que nous sommes.

Laissez-moi rire.

vendredi 4 juin 2010

Onze heures onze





C'est la seule photo trouvée lui rendant un peu justice
et encore, elle affiche onze heures douze ou même treize.
M'enfin, on est pas dans un cours scientifique là.
Le lecteur un tant soit peu avisé aura compris,
étant moi-même trop paresseux pour la photographier.
Ça viendra précisément, un jour.

Onze heures onze.
Mon heure préférée entre toutes.
Pourquoi?
Pour rien ou si peu. C'est totalement inutile
de le savoir, ça n'apporte rien à quiconque
sauf moi. Ce qui suit est très nombriliste
et peut par conséquent faire décrocher le lecteur
le plus assidû.
11:11.

Cela vient d'une ancienne flamme.
Elle disait que c'était son heure préférée, puis je l'ai adoptée.
Comme ça mine de rien, avec le temps et les années passées.
Par désoeuvrement naïf, stupidité commémorative
ou exaltation momentanée . Hé...
Non. C'est un peu plus sérieux que cela.

Quatre barres verticales séparées par deux points superposés.
C'est tout con mais quand j'y repense cela ressemble
à des hiéroglyphes vaguement égyptiens ou arabes.
Or from outer space, meaning something...
Dans tous les cas très primaire.

Aujourd'hui je trouve à 11:11 un charme indéniable.
Je ne suis pourtant pas enclin à quelque théorie
numérologique ou ésotérique quelconque, non.
Je ne crois en personne sauf les personnes
que j'ai aimées, aime et aimerai peut-être
en plus de quelques artistes,
certains vus et appréciés, 
d'autres jamais mais non moins.

4 barres verticales qui découpent carrément
la circularité du temps.Chaque fois que le "hasard"
emmène 11:11 à mes yeux je m'arrête pour respirer.
Pour honorer la tronçonneuse.

Voilà une heure honnête enfin,
qui découpe en segments carrés
au lieu de faire des bulles en feignant le cercle.


Joyeuses Onzes Onze à tous(tes)!