Sans blague, osti.
Comment réagiriez-vous
si on trucidait votre famille
par voies aériennes d'abord
et terrestres ensuite, par un état
criminel supporté internationalement
par toutes les voix possibles?
Auriez-vous envie de défendre
votre famille contre l'envahisseur,
quand l'ONU elle-même se prête
au jeu de la désinformation
et du blocus militaire pendant
que pleuvent les bombes?
Le loup, conseillant le loup.
J'ai envie de hurler.
L'état Israëlien et ceux qui le supportent
sont des criminels internationaux devant être
poursuivis en justice int'l.
Comme le furent les envahisseurs de l'Iraq,
de l'Afghanistan, de la Syrie, de la Lybie,
de l'Amérique du Sud, de l'Amérique du Nord
par les intérêts financiers de l'aristocratie
financière internationale.
Follow the money.
Point.
Aucun message portant le libellé Littérature. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Littérature. Afficher tous les messages
samedi 2 août 2014
samedi 15 mars 2014
Resting for a while, in a downtown place.
See ya somewhere.
Somehow.
Ce n'est pas faute d'avoir
à dire sous divers sujets.
Bises.
YL
lundi 27 janvier 2014
Ru. Premier livre de Kim Thuy.
J'ai refermé son livre à regret.
Trop court en 144 pages,
mais densément peuplé d'un oeil unique.
Une aura de poésie entoure toute l'oeuvre
qu'elle nous transmet ici via son talent
littéraire puisqu'il s'agit ici de
véritable transmission. De littérature.
À 10 ans d'âge via ses parents,
prenant le risque d'une traversée maritime suicidaire.
Dantesque. Émouvante.
Fenêtre ouverte sur sa culture,
versus la nôtre en filigrane.
Il nous la fallait celle-là.
Il nous fallait ce livre.
Témoin unique.
Merci Kim Thuy.
Merci Sabrina, de me l'avoir prêté.
:-)))
mercredi 5 juin 2013
Gratuité
Je donnerai les "Fables de LaFontaine" en format de poche.
Dans une station de métro, un banc public,
un arrêt d'autobus, un parc, une voiture louée
ou aux chiottes.
J'ai pas encore décidé où exactement;
ce ne sera pas une bibliothèque.
J'ai réparé une édition desdites trouvée dans une vente de garage,
en gros format magnifiquement illustré que je conserverai précieusement.
La bougre avait besoin de soins.
Je lui ai fait un soin, papier-collé.
En cette époque de bruit et de fureur,
déficitaire de lecture, d'imagination et de réflexion.
Il faut lire les classiques, même si je crois intimement
que c'est en forgeant que l'on devient forgeron.
Je ressens ce besoin de susciter la lecture,
coûte que coûte.
La mémoire a un prix.
Loin de moi l'idée de poser.
Je veux simplement témoigner
tout en voulant ignitier un mouvement
"donatoire" de livres en public, où que vous soyez.
C'est tout.
Merci.
samedi 9 mars 2013
Écrire (2)
Le plongeon arrivera bientôt.
Il me faudra abandonner le blogue
durant plusieurs mois.
Le sacrifice ne sera pas facile.
Le livre est un coup de dés dans le futur,
une abnégation solitaire remplie de doutes
tandis que le blogue donne un résultat
quasi immédiat.
On parle beaucoup ces temps-ci
de l'écrivain qui n'en est
pas un tant qu'il n'a pas écrit
un roman de papier publié.
C'est quoi un roman de papier publié?
Le papier est désuet?
Un défi personnel?
La définition sine qua non
d'un écrivain se respectant?
Faut-il absolument passer
par un éditeur afin d'être
reconnu et apprécié?
Faut-il absolument passer
par un tiers afin de se voir
accepté par ses tiers?
Que vaut l'auto-édition en 2013
puisqu'elle passe par le numérique;
qu'implique-t'elle pour un autodidacte
voulant baiser toute la chaîne
de A à Z?
Tout un tas de compromis
sans doute; mais encore?
Il me faudra abandonner le blogue
durant plusieurs mois.
Le sacrifice ne sera pas facile.
Le livre est un coup de dés dans le futur,
une abnégation solitaire remplie de doutes
tandis que le blogue donne un résultat
quasi immédiat.
On parle beaucoup ces temps-ci
de l'écrivain qui n'en est
pas un tant qu'il n'a pas écrit
un roman de papier publié.
C'est quoi un roman de papier publié?
Le papier est désuet?
Un défi personnel?
La définition sine qua non
d'un écrivain se respectant?
Faut-il absolument passer
par un éditeur afin d'être
reconnu et apprécié?
Faut-il absolument passer
par un tiers afin de se voir
accepté par ses tiers?
Que vaut l'auto-édition en 2013
puisqu'elle passe par le numérique;
qu'implique-t'elle pour un autodidacte
voulant baiser toute la chaîne
de A à Z?
Tout un tas de compromis
sans doute; mais encore?
mardi 26 février 2013
Écrire
Plonge mon ami(e), plonge.
Casse le miroir!
Trempe-la ta plume,
forge-la, commets-la !
Écris et écris encore.
Compose, lis, peins!
Aime et signe ton nom!
Commets-toi comme tu ne t'es jamais commis(e).
Écris ce que tu aimerais lire.
Librement.
Toujours.
Je suis un peu fatigué en ce moment,
je me relis peu ou pas du tout.
Toi, tu as plus de temps que moi
peut-être, ou pas. Qu'en sais-je?
Relis-toi avant de publier.
On se relit jamais assez.
Remercie ceux et celles
qui t'ont donné.
Donne en retour.
Profite bien du temps
qui passe, profite de la vie.
Tu auras beau accumuler
toutes les richesses
que tu veux;
ce que tu laisseras derrière toi
après ta mort sera ce que tu auras donné
à ceux et celles que tu aimes.
dimanche 25 novembre 2012
Albert, pour les intimes.
" L'homme est la seule créature
qui refuse d'être ce qu'elle est."
Albert Camus.
L'Homme révolté, 1951.
lundi 19 novembre 2012
Salons du livre.
Ajoutez du sel et des fenêtres dans cet espace de béton fermé
qu'est la Place Bonaventure et hop, vous avez un salon litté.
Je comprends pas trop pourquoi le Salon du livre de Montréal
s'enferme dans cette chambre forte alors que tout livre
est une fenêtre ouverte sur un univers.
Tout salon du livre devrait se tenir dehors,
à la belle étoile et tous les temps.
La littérature se décline sous mes yeux de ces façons.
J'ai piqué la photo à Rainette sur son blogue, qui l'aura piquée ailleurs sans doute.
C'est une Reine sans scrupules ni tabous pouvant retourner n'importe qui
dans tous les sens. Suffit qu'elle se mette sur votre cas
and you're in for a good ride.
Bonnes lectures.
qu'est la Place Bonaventure et hop, vous avez un salon litté.
Je comprends pas trop pourquoi le Salon du livre de Montréal
s'enferme dans cette chambre forte alors que tout livre
est une fenêtre ouverte sur un univers.
Tout salon du livre devrait se tenir dehors,
à la belle étoile et tous les temps.
La littérature se décline sous mes yeux de ces façons.
J'ai piqué la photo à Rainette sur son blogue, qui l'aura piquée ailleurs sans doute.
C'est une Reine sans scrupules ni tabous pouvant retourner n'importe qui
dans tous les sens. Suffit qu'elle se mette sur votre cas
and you're in for a good ride.
Bonnes lectures.
dimanche 11 novembre 2012
Anne Hébert et internet int'l.
Anecdote.
J'achète sur Ebay depuis déjà quelques années;
au-delà de 40 achats virtuels sans encombre.
Dernièrement je suis tombé sur "Les Fous de Bassan" d'Anne Hébert
version cartonnée et signet en corde de tissu pour aussi
peu que 5 malheureux dollars tout inclus dans une librairie
de... Rennes, France.
J'ai reçu le bouquin usagé triplement emballé
et en excellent état dans ma boîte postale à l'intérieur de 7 jours.
Fallait bien que je me le procure à aussi bon prix outre-mer.
Magic Internet.
"La planète est un village."
Certain que cette librairie aura de mes nouvelles,
je vais leur écrire un de ces message-remerciements
outre-mer dont ils se souviendront peut-être.
Faut dire que j'avais un coupon-rabais d'un euro
pour ma bonne réputation d'acheteur sur le site
mais tout de même;
7$ pour un Anne Hébert cartonné...
C'est un petit vent d'automne accompagné
d'une feuille rouge qui vient mourir à vos pieds.
Faut pas s'y fier.
On a toujours bonne réputation
jusqu'à ce qu'un événement soudain
sème le doute parmi votre population
environnante.
Le plus drôle dans cette histoire
est que le dit livre écrit ici, risque
de retourner dans le pays d'où il provient,
par avion via la visite future d'une amie en nos terres
puisque je lui offrirai probablement cet objet
qu'elle n'a pas lu.
J'achète sur Ebay depuis déjà quelques années;
au-delà de 40 achats virtuels sans encombre.
Dernièrement je suis tombé sur "Les Fous de Bassan" d'Anne Hébert
version cartonnée et signet en corde de tissu pour aussi
peu que 5 malheureux dollars tout inclus dans une librairie
de... Rennes, France.
J'ai reçu le bouquin usagé triplement emballé
et en excellent état dans ma boîte postale à l'intérieur de 7 jours.
Fallait bien que je me le procure à aussi bon prix outre-mer.
Magic Internet.
"La planète est un village."
Certain que cette librairie aura de mes nouvelles,
je vais leur écrire un de ces message-remerciements
outre-mer dont ils se souviendront peut-être.
Faut dire que j'avais un coupon-rabais d'un euro
pour ma bonne réputation d'acheteur sur le site
mais tout de même;
7$ pour un Anne Hébert cartonné...
C'est un petit vent d'automne accompagné
d'une feuille rouge qui vient mourir à vos pieds.
Faut pas s'y fier.
On a toujours bonne réputation
jusqu'à ce qu'un événement soudain
sème le doute parmi votre population
environnante.
Le plus drôle dans cette histoire
est que le dit livre écrit ici, risque
de retourner dans le pays d'où il provient,
par avion via la visite future d'une amie en nos terres
puisque je lui offrirai probablement cet objet
qu'elle n'a pas lu.
jeudi 23 août 2012
Reste
Tu resteras, vous resterez.
Me faites pas le coup de partir sans avertir.
Au moins un petit avertissement.
Les gens qui vous aiment le méritent.
Tu resteras, parce que l'amitié qui nous caractérise
est unique et primordiale et en ce sens immortelle.
Il faut l'entretenir ici et au delà de nos différents.
Aussi, je me positionne.
Je suis contre le suicide improvisé.
Totalement contre, parce qu'il fait
énormément de ravages autour de soi.
Des ravages insoupçonnés qui vont
bien au-delà du cercle familial
et des amis.
Je puis encore moins me prononcer
sur le suicide prémédité.
Dépendamment des philosophies
orientales ou occidentales il peut être soit:
un acte ultime de liberté ou un de lâcheté.
Je ne sais pas, je ne suis pas juge
et jamais ne voudrais me poser
en tant que tel. Je sais juste
que ça provoque beaucoup de douleur
chez ceux et celles qui souffrent la perte.
Je comprends cependant l'abdication d'artistes
ou d'êtres hyper-sensibles face à une vie inique,
froide et "apparemment" sans issue.
En même temps ne comprends pas
le manque de résilience face à l'adversité,
au point de vouloir s'enlever la vie.
Chacun voit et ressent différemment
les épreuves que nos vies imposent.
En ce sens, je ne puis qu'observer
et tirer ou non leçon de vies présentes
et antérieures. Commettre l'inéluctable
engendre un lot qui nous dépasse.
Voir un ou une amie s'en aller
par sa faute fait beaucoup de mal.
Je connaissais pas Ève perso,
mais je puis facilement imaginer la douleur
que ressentent ses proches et lointains amis,
parce que l'art et ses artisans touchent
au plus près de l'âme.
Ève a laissé une oeuvre
qu'il nous appartient de maintenir vivante
en réécoutant ses chansons.
Ne faites pas cela,
qui que vous soyez.
Restez avec nous.
Sivouplè.
Je nous crois beaucoup plus enrichissants vivants
que morts, peu importent nos états d'âme.
vendredi 29 juin 2012
Jazz Détente
Je vis l'époque présente comme une éventualité d'évolution
et non pas comme une calamité que l'on doit subir.
Si je vis à une époque bruyante, j'en apprécie encore plus
le silence parfois offert car l'âme de tout être vivant y réside.
dimanche 10 juin 2012
Éric McComber, de moi à vous.1ère partie.
Une rencontre sous forme d'entrevue amicale et ludique,
c'est mon point de vue tel qu'il était (qui est toujours)
il y a déjà 6 mois.
Souhaitant un souffle additionnel envers l'oeuvre
et le bouquin discuté, la voilà.
La mécanique fut comme suit:
je découpais la matière à la seconde près
puis Matthieu rassemblait les morceaux au montage.
On discutait ensuite du résultat
tout en prenant notre temps
le long du fil des semaines.
Il n'y avait pas de date butoir,
on s'est dit dès le départ que l'on prendrait
notre temps.
On l'a pris et au-delà.
L'expérience fut en tous points un bonheur
mutuel renouvelé et dès le départ annoncé
par la générosité d'Éric le jour du tournage,
poursuivie ensuite dans la tuyauterie commune
et bien relaxe entretenue par Matthieu et moi.
Je suis assez content du résultat, compte tenu
de mes modestes moyens.
Décliné en deux parties, celle-ci est la première.
La 2e suivra sous peu.
Libre partage à volonté avec références incluses svp.
Merci.
Éric McComber, de moi à vous, 2e partie
On peut regarder cette partie ou la première d'abord
en alternance selon les goûts, évidemment.
Les deux sont libres de partage et de droits,
en autant qu'elles soient référencées.
;-)
dimanche 15 avril 2012
Merci, Nicolas Dickner
Merci d'avoir présenté et partagé le travail
de l'écrivain à travers ton oeil signé
durant 6 belles années.
Ta vision personnelle du monde à travers des chroniques
hebdomadaires au Voir a certainement profité
à bien des gens.
Merci aussi à Tristan Malavoy-Racine
d'avoir permis tout cela.
Chapeau à toi pour la liberté accordée.
Bonne route les amis.
Je me souviendrai
du sens aigüe de l'observation,
de l'humour,des subtils détours narratifs
et de la rigueur intellectuelle à chaque semaine
appliqués pour nous emmener au centre
de ta pensée.
Elle me manquera.
Je renouerai avec elle en lisant
tes bouquins anciens et futurs.
Have fun, Mister D.
Addendum(17-04):
Un recueil de ses meilleures chroniques parues dans l'hebdo
susmentionné fut publié en novembre dernier sous le titre:
"Le Romancier portatif" aux Éditions Alto
et dont les profits de la vente seront versés
à la Fondation pour l'alphabétisation.
Votre esprit -j'oserai même ajouter votre âme-
se réjouiront je l'espère du menu livresque,
favorisant en même temps l'accessibilité
des lettres à des personnes moins choyées
par la vie.
C'est beau de voir un grand talent
aussi altruiste.
52 chroniques rassemblées.
Difficiles à décrire tant l'unicité
de la vision et des angles(j'allais écrire de l'angle)
empruntés partent ou aboutissent au centre vers ses côtés
ou l'inverse. C'est rarement dispersé et la plupart du temps
focusé sur un seul ou deux sujets par chronique.
Lire Dickner ressemble à l'écoute d'une musique inconnue
à mes oreilles.Un compositeur.Original.Il réfléchit beaucoup,aussi.
Chose assez rare en 2012 vu la quantité astronomique d'interprètes
jouant une partition qui les précède de plusieurs années.
Il nous parle souvent du métier d'écrivain,
sa tuyauterie, ses aléas, ses difficultés.
Bref, il travaille fort et ça se voit même pas.
J'ai très rarement lu un écrivain capable
de transmettre à ses lecteurs le résultat
de telles observations microscopiques avec autant de bonheur
et d'humour.
Lisez-le si ça vous tente,
vous m'en donnerez peut-être des nouvelles.
de l'écrivain à travers ton oeil signé
durant 6 belles années.
Ta vision personnelle du monde à travers des chroniques
hebdomadaires au Voir a certainement profité
à bien des gens.
Merci aussi à Tristan Malavoy-Racine
d'avoir permis tout cela.
Chapeau à toi pour la liberté accordée.
Bonne route les amis.
Je me souviendrai
du sens aigüe de l'observation,
de l'humour,des subtils détours narratifs
et de la rigueur intellectuelle à chaque semaine
appliqués pour nous emmener au centre
de ta pensée.
Elle me manquera.
Je renouerai avec elle en lisant
tes bouquins anciens et futurs.
Have fun, Mister D.
Addendum(17-04):
Un recueil de ses meilleures chroniques parues dans l'hebdo
susmentionné fut publié en novembre dernier sous le titre:
"Le Romancier portatif" aux Éditions Alto
et dont les profits de la vente seront versés
à la Fondation pour l'alphabétisation.
Votre esprit -j'oserai même ajouter votre âme-
se réjouiront je l'espère du menu livresque,
favorisant en même temps l'accessibilité
des lettres à des personnes moins choyées
par la vie.
C'est beau de voir un grand talent
aussi altruiste.
52 chroniques rassemblées.
Difficiles à décrire tant l'unicité
de la vision et des angles(j'allais écrire de l'angle)
empruntés partent ou aboutissent au centre vers ses côtés
ou l'inverse. C'est rarement dispersé et la plupart du temps
focusé sur un seul ou deux sujets par chronique.
Lire Dickner ressemble à l'écoute d'une musique inconnue
à mes oreilles.Un compositeur.Original.Il réfléchit beaucoup,aussi.
Chose assez rare en 2012 vu la quantité astronomique d'interprètes
jouant une partition qui les précède de plusieurs années.
Il nous parle souvent du métier d'écrivain,
sa tuyauterie, ses aléas, ses difficultés.
Bref, il travaille fort et ça se voit même pas.
J'ai très rarement lu un écrivain capable
de transmettre à ses lecteurs le résultat
de telles observations microscopiques avec autant de bonheur
et d'humour.
Lisez-le si ça vous tente,
vous m'en donnerez peut-être des nouvelles.
lundi 26 décembre 2011
Messager
Je n'attendais rien d'autre que des factures
ou des pubs; pourtant tu es apparue,
sous quelques pages pliées
dans une enveloppe blanche.
Présente en ce jour
dans cette lettre adressée.
Retrouvée dans ma boîte physique;
ouverte, sous tes mots
directs et signés.
Aurons-nous un jour cette chance
de nous retrouver une fois pour toutes?
vendredi 16 décembre 2011
To McC and fans
Bukowski, Charles - Apostrophes1 par maceopanam
Il existe une autre entrevue du Dude avec Pivot.
Plus drôle encore que celle-ci.
Bien plus drôle mais bon en ce vendredi soir,
on comprendra ici le côté ludique de l'affaire.
lundi 14 novembre 2011
La Solde - Communiqué et appréciation

Les Pas Sages951 Rachel Est, Montréal, lundi 14 novembre dès 17 h
Un roman marrant, du blues, de la chanson française, du folk, du funk, des lectures, du rn'b, des filles sensass, des mecs extras, des boissons alcoolisées, des joueurs de vélopolo nus, un poulpe, trois fameux imperméables déchirés à l'épaule, un festin portatif, un fête, le trésor de Rakham, six marmottes, des bisous, une limonade électrique, des câlins, une souris verte, la guitare des dames du lac, des sourires, un cœur de pinotte, des pleurs, et peut-être même… si la température le permet, la joie.
Je sais, c'est tard pour annoncer ce Jam-Litté mais sachez qu'Éric McComber
offrira des séances de dédicaces lors du prochain Salon du Livre de Montréal
qui se tiendra du 16 au 21 novembre prochain. Voici son horaire:
Jeudi 17:18h30 à 20h
Vendredi 18:10h30 à midi et de 18h30 à 20h
Samedi 19: 11h à 12h30
14h à 15h30 et de 17h à 18h.
Dimanche 20: 11h à 12h30 et de 13h30 à15h
En deux jours La Solde était lu et je crois bien que je l'aurais terminé
en une journée si j'avais pas bossé, tant le sens du récit de l'auteur m'a happé
dès la première page. L'écriture est fluide, le style imagé et l'humour aigre-doux
omniprésent. C'est que j'ai ri aux éclats par moments à suivre Émile Duncan
dans sa longue déroute montréalaise. C'est rare de me voir renverser la tête en arrière
pour me fendre autant la gueule de manière aussi bruyante en tenant un livre.
Durant ces instants de bonheur intense, il me fallait parfois arrêter la lecture
tant j'étais hilare.Pourtant il m'en faut de l'intelligence et du talent
pour me tenir les côtes et me taper les cuisses.
L'humour, qualité chérie à mes yeux.Pas n'importe lequel dans ce roman
cependant. Le noir, le sarcastique, l'ironique, le désespéré côtoient avec bonheur
le scatologique, l'hyper-réel, le distancié et le sexuel par la plume d'Éric McComber,
découverte via Christian Mistral.
Voici ce qu'on peut lire au verso du livre:
Émile Duncan,bluesman urbain barbu en déroute,accepte un boulot
de misère dans une usine d'agendas scolaires.En secret,pendant ses heures
de besogne,il écrit ce qui deviendra un roman.La parution du bouquin déclenche
une série de chocs sociaux qui mettront sa vie cul par-dessus tête.
Puis ce commentaire de l'éditeur juste en-dessous:
Épopée de l'après 11-septembre,chronique hyper-réelle et confession acide
d'un enfant du siècle:La Solde est tout cela à la fois.De connivence avec
Bukowski,Joyce et Céline,la dérive tragicomique d'Émile,portée par la voix
de McComber,constitue une expérience de lecture rare,tonique et poignante.
Indeed, c'est très rafraîchissant et vivant dans le style malgré le fait d'un roman
dur et cru, et le soin apporté aux dialogues traduit bien la musicalité, l'oralité
et l'accent particuliers de la langue québécoise.Même lorsque le médecin allemand
parle on y est tant son accent est bien rendu par l'écrit, je me sentais présent
dans la même pièce que les protagonistes.Dans les connivences,
j'ajouterais Émile Zola, par le naturalisme et la critique sociale hyper-lucide
qui se dégagent de l'ensemble également traversé par de forts beaux moments
de poésie urbaine.Ajoutez à cela une critique vitriolique de l'Amérique
(ça rentre au poste),l'amour fou de la musique, de l'art ainsi que la fascination
éprouvée envers les femmes(pas à peu près)et vous avez grosso modo
le portrait de ce 3e roman très réussi à mon avis. Bref, j'ai bien aimé et suis heureux
de voir ce livre dans ma bibliothèque. En terminant, puisque je suis parfois très gentil
comme maintenant, je vous en livre un petit extrait, pages 37 et 38:
Émile est dans son usine à conneries:
Dimanche.Nous travaillons dans une poussière chimique.Poudre de papier,
vernis plastiques,vapeurs d'encre...Ça nous emplit les bronches.Bizarrement,
suffit de passer une porte,on se retrouve chez les commerciaux, et soudain,
c'est le paradis de l'air pur.Fraîcheur montagne!
L'air de l'usine est divisé en classes sociales.
Même leurs chiottes sont toutes propettes! Murs tapissés de coloris mode,
taupe et écru.Un petit laminé,cloué sur la porte,représente un charmant ourson
qui lit le journal,assis sur la cuvette.À la une:"On annonce du vent et des averses".
Humour laxatif! Près du plafond, juste derrière ma nuque, veille un minuscule
canon à parfum automatique.J'ignore s'il détecte ma puanteur ou s'il tire ses salves
à intervalles planifiés.Chose certaine,chaque fois que j'y suis,il tire.
Je passe parfois de longues minutes à attendre sa prochaine bordée,
juste pour voir le recul du tube,si semblable à celui d'une pièce d'artillerie.
Ma patience est toujours récompensée. Tchiouf!
jeudi 20 octobre 2011
Lancement de La Solde, 26 octobre 2011
Puisse-t'il se sentir à l'aise partout en nos terres,
lui qui ne connait pas de frontières.
Bon retour, Éric.
dimanche 3 juillet 2011
Lettres Québécoises se revampe en une offre irrésistible.
Un nouveau site internet convivial et sobre,
combiné à une offre d'abonnement alléchante
et de durée limitée pour laquelle les amoureux des mots en général
et notre littérature en particulier ne sauront résister, j'espère.
Étant déjà un abonné-papier, je puis témoigner de la qualité constante
du périodique trimestriel et du professionnalisme de ses collaborateurs.
Pour 15 malheureux dollars canadiens l'offre d'abonnement électronique
comprend : 4 numéros futurs et un accès PDF à tous les anciens numéros
de LA revue de l'actualité littéraire québécoise fondée en 1976.
C'est une somme!
Une histoire de 35 ans et une bibliothèque virtuelle composée de 140 numéros de Lettres QC.
La somme de 15$ représentant 1,500.00 sous, divisons 140 de ce montant.
On obtient la risible somme de 10.714 sous, le numéro virtuel.
Mettons 11 cennes chacun, pour arrondir.
J'ai beau me creuser les méninges jusqu'au trognon,
j'arrive pas à trouver meilleur deal littéraire sur la planète.
Pour 11 sous, t'as même pas une gomme balloune
ou une poignée de pinottes dans les distributeurs automatiques
des magasins à rayons populaires.
C'est à la fois surréaliste/jouissif et désolant/déprimant
en quelques sens...
J'espère qu'ils sont bien équipés en serveurs PDF
les gens de Lettres pour satisfaire la future demande
des passionnés parce que c'est tout un stock d'archives à gérer là...
Ils ont aussi désormais une page Facebook régulièrement mise à jour
regorgeant d'intérêts divers reliés à la litté. Très intéressante.
Un mot ou deux en terminant sur la critique dans leurs pages:
Rigoureuse et étoffée. Ils font une sacrée belle job.
Bref, la plus belle publication qu'il m'ait été donné de lire
sur la littérature québécoise jusqu'à maintenant.
Remerciements chaleureux à André Vanasse et son équipe
de tenir le fort à bout de bras.
Mon soutien inconditionnel, mon abonnement éternel
et mes modestes mots d'encouragement.
Épilogue
Remercions aussi Stephen "Herr" Harper de ses coupures
à la culture dans le but avoué de faire la vie dure à tout
ce qui n'est pas philosophie conservatrice de droite.
Le sombre idéologue-autocrate-religieux préfère
nous faire défrayer les frais d'une visite parasitaire Royale étrangère,
au soutien et la promotion de la culture diversifiée de son propre pays.
C'est du beau travail aussi, mais à l'inverse rétrograde.
Fortement influencé par sa caisse électorale
puant le pétrole et les crapauds de bénitier.
dimanche 19 décembre 2010
À mes lecteurs
Silencieux ou non, j'aime.
Depuis le nombre d'années, j'ai tiré quelques vérités...
Essentielles.
J'ai aucun doute là-dessus.
J'ai cherché quoi vous dire
mais je ne trouve rien pour l'instant.
;-)
Vous ne perdez rien pour attendre,
brigands que vous êtes.
En attendant...
Je trouverai bien de quoi vous varloper
ou vous embrasser un de ces jours
sans condition, de même que vous,
envers moi.
Au revoir donc, chers amis.
Y.
Depuis le nombre d'années, j'ai tiré quelques vérités...
Essentielles.
J'ai aucun doute là-dessus.
J'ai cherché quoi vous dire
mais je ne trouve rien pour l'instant.
;-)
Vous ne perdez rien pour attendre,
brigands que vous êtes.
En attendant...
Je trouverai bien de quoi vous varloper
ou vous embrasser un de ces jours
sans condition, de même que vous,
envers moi.
Au revoir donc, chers amis.
Y.
S'abonner à :
Messages (Atom)