jeudi 25 juillet 2013

Red skin nigga'




"Chato's land",  de Michael Winner. (1972)
Western crépusculaire avec Charles Bronson
 et Jack Palance dans de beaux rôles d'acteurs.

L'histoire passée se laisse regarder avec plaisir
et déplaisir en 2013.
Ce que l'homme blanc d'Eurasie a imposé
par ses conquêtes en Amérique n'est pas seulement
une défaite et une soumission mais bien une humiliation
totale envers ceux qui possédaient cette terre avant son arrivée.


10 commentaires:

P a dit...

ben oui!! no comment!!

Yvan a dit...

On perpétue encore le viol
partout où le capitalisme
et/ou la négation de l'humanisme
le veut(lent).
Mon seul espoir réside
en la fin inévitable
de son règne un jour
je sais pas trop quand,
mais bientôt.

La prémisse narrative
du film est très mince
mais magnifiquement menée.
Tel un "road-movie" des collines
désertiques, vautour solitaire
inclus.

Le plus beau rôle de Charlie
Bronson vu, perso.
Il sourit même un moment donné!
J'ai bien cru que son faciès
éclaterait en mille morceaux
ménon. La scène est très
très belle.
Film moraliste mais non moralisateur et à contre-courant,
en dehors de toute norme.
C'est vieux de 41 ans et c'est
djeune comme demain.
Les véritables animaux
ne sont pas toujours ceux
que l'on essaie de nous faire
croire.

Au contraire.

Yvan a dit...

C'est toujours d'actualité.
L'attachement aux armes
ne date pas d'hier aux USA,
ils se trouaient la peau
pour un oui ou un non
bien avant aujourd'hui.

Vous êtes-vous déjà demandé
comment vous auriez été
si vous aviez vécu en une
autre époque?

C'est une question qui me turlupine parfois.
Si le regard en arrière
est nécessaire,
il est primordial
en avant.

Maintenant point de vue
mise en scène de cet extrait:
Bronson vise beaucoup trop bas
pour atteindre le shérif.
Voyez par vous-mêmes.

Pas grave,je pardonne ce détail
car l'ensemble vaut mieux
que l'addition de certaines
parties.

Bronson sourit!
:-)

Yvan a dit...

Giving a deadly shot
at a rotten sherrif.
De là partira une vendetta.
Une traque de l'indien menée
par un capitaine sudiste
(Jack Palance)
défait par une guerre fratricide
et qui peu à peu prendra conscience
de sa folie aigrie,
surmenée par des racistes
en quête de l'ennemi
imaginaire.

Gaétan Bouchard a dit...

Je viens de me taper Mon nom est personne (avec Terence Hill et Henry Fonda) puis Il était une fois la révolution (un autre film de Sergio Leone). Les western-spaghettis vieillissent bien. Il y a toujours cette atmosphère fellinienne qui nous emmène loin, très loin ailleurs. Ce film dont tu parles feras bientôt mon bonheur quand je le trouverai gratôsse sur YouTube...

Gaétan Bouchard a dit...

Wow! J'ai hâte de voir ce film. Je me suis tapé récemment Mon nom est personne et Il était une fois la révolution. Purs moments de divertissement et de nostalgie reliée à mon enfance country-style à la Mingo l'Indien de Daniel Boone...

Yvan a dit...

Tu vas te régaler j'pense ben
Gaétan.Je mentirais en disant
que j'ai pas eu une tite pensée
pour toi en partageant cet extrait.
Moi grand fan du genre.
La version française
s'intitule: "Terreur sur les collines".
Télé-Québec passe plusieurs
vieux westerns ces temps-ci
en semaine à 21hres.
Ce soir:"Il danse avec les loups",
de et avec Kevin Costner.
Du très bon,celui-là aussi.
3 heures.

Il reste encore des avenues
pour ce genre au potentiel
quasi-infini.

Le Far-West fut une époque
délirante,c'est peut-être
pour ça qu'elle me fascine tant.
Ça va très loin en effet.
41 ans après sa sortie,
ce western comporte quelques
scènes d'un naturalisme
saisissant(difficile même par moments)
en plus d'une valeur anthropologique certaine.
C'est drôle parce que j'en parlais avec Trader et Mistral
récemment sur le billet-bizous.

C'est une grande valeur ajoutée
à une oeuvre,la recherche
anthropologique.
Le désir de témoigner franc
et authentique.

Ah Leone!Morricone à la musique!
Incontournables.
Avant ce dernier la musique
du genre pouvait agacer;
pas avec lui.

Bon visionnement.


Yvan a dit...

J'oubliais.
Plus récemment il y a eu:
"The assassination of Jesse James
by the coward Robert Ford"

de Andrew Dominik(2007)

Ça torche et ça a passé
dans l'beurre à l'époque,
malheureusement.

Kwey.

Yvan a dit...

Dances with wolves a plus mal
vieilli.Le temps fait son office
et il est bizarre l'effet
produit.Je viens de le revoir
pour la 2e fois.
On revoit un film qui nous
a impressionné 20 et quelques
années plus tôt et bof ça a
pris des rides comme nous,
au contraire d'autres
ne vieillissant jamais.

C'est pas mauvais,ça reste
un film très correct mébon,
il pose en longueur
et vieillira davantage
à mon avis.

Jeanmi a dit...

Pour tirer vite, il tire vite le bougre ! Moi qui tire au pistolet et revolver depuis 50 ans, je ne suis jamais arrivé à ce résultat. Ma propre belle-mère dans le couloir a la vie sauve chaque weekend. Il faut dire qu'elle core en zigzag la bougresse !...