Vielle maîtresse de 30 ans d'âge,
tu coules dans les millilitres
de mon sang depuis si longtemps.
Déprogrammation d'une vieille habitude.
Abandon volontaire d'une dépendance.
J'ai assez donné au fils des années.
Je l'ai beaucoup aimée.
Des années durant, sans concessions.
J'essaie de m'en détacher maintenant,
sans en connaître l'issue malgré les efforts.
Après tant d'années on se dit parfois qu'elle a eu raison de nous.
Comparée à d'autres plus douces, elle est un Rottweiler;
un Doberman sur lequel on tombe nez à nez dans un entrepôt décrépi,
seul et sans armes devant un super clebs;
les crocs bien en avant et les quatre pattes
prêtes à vous bondir dessus.
Les autres promèneront leur caniche
frisé lors d'une jolie marche-santé
dans un joli petit parc environnant
leur joli quartier bourge et sécurisé.
Caniche à papa fera sa petite crotte
bien propette, ramassée au Pooper Scooper
par son maître bienveillant dans une allée
bien entretenue.
Sans se douter un seul instant
que leur rêve de belle histoire outremontaise
pourrait un jour basculer
en un cauchemar innommable en moins de temps
qu'il n'en faut pour dire:
chiwawa.
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jeudi 9 février 2012
vendredi 21 décembre 2007
Bizarre Blizzard (2e partie)

Le commandant:
Un instant lieutenant, un instant. Calmez-vous. Le corpus-transporteur ne doit être utilisé qu'en dernier recours à cause de l'énergie consommée, et compromettrait cette mission, vous le savez très bien; il y a d'autres alternatives dont mon ORDRE de vous diriger vers la banquise 4739. À cet endroit, dès que vous l'accosterez, il y aura une balise rouge facilement identifiable qui vous permettra de vous ravitailler et vous réchauffer vous et vos hommes.
Procédez lieutenant, c'est un ORDRE. Je répète: c'est un ORDRE! Pour le bien de cette mission et votre survie, procédez!
Le lieutenant:
Je veux bien mon commandant, mais balise rouge balise rouge, on voit rien à deux mètres comme je vous ai dit et mes hommes sont épuisés, il nous faut faire un gîte temporaire pour se reposer et reprendre des forces, ensuite nous reprendrons la route vers la banquise 4739 si tel est votre désir.
(Le lieutenant sentait que quelque chose clochait dans cette mission, on lui disait pas toute la vérité, et surtout, le but ultime lui échappait. Et ça, il ne pouvait le supporter qu'à grande peine.)
Le commandant:
Ce n'est pas mon désir, c'est un Ordre lieutenant, ignorez-vous donc ce que c'est que d'obéir! , Trouvez un endroit pour refaire vos forces, vous avez 8 heures pas plus.
Je vous recontacterai dans une heure sur les ondes militaires, pas sur votre ipod de merde.
Le lieutenant:
Entendu mon commandant. Il coupa la transmission.
Bon, vous avez entendu!? On s'active! Quelqu'un a trouvé un arbre dans les environs? (silence)
Caporal-chef Mortimer, vous avez vu un arbre ou une pousse récemment? On s'active osti, allez tout le monde, on avance, on est sur un îlot donc on trouvera des arbres pour se mettre à l'abri, priorité numéro un: trouvé des arbres pour se mettre à l'abri, let's go!
Le caporal-chef Mortimer:
Mon lieutenant, il m'a semblé apercevoir une jeune pousse d'épinette tantôt ya pas longtemps à travers la neige...Elle pointait son nez là...
Le lieutenant:
Bon ok où ça? C'est pas une pousse que ça nous prend mais un bosquet, on renifle un bosquet vite fait, ça presse osti! Mais activez-vous ! Qui m'a donné des moumounes, personne, alors on s'grouille, on r'nifle et on avance! J'tolère pas la faiblesse là, alors eul premier qui
m' trouve un bosquet ou un arbre, mérite une ration d' légumes supplémentaire. J'ai un plan.
Come on! Come on! Pour ceux qui savent pas cé quoi un bosquet ben cé un tas d'arbres ok! On avance cibouère, pis on recule pas. Reculer je connais pas. Caporal Gauthier, vous qui connaissez plein de comptines militaires, chantez-en une!
Caporal Gauthier:
Oui mon lieutenant, daccord mais j'entonne et on répète après moi:
"Reculer on connait pas"
reculer on connait pas
"Moi j'avance devant moi"
moi j'avance devant moi
"Le commandant on l'emmerde"
le commandant on l'emmerde
"C'est pas ici que j'vais m'perdre"
cé pas ici que j'vais m'perdre
Le lieutenant:
Daccord ça suffit, chantez-en une plus jolie, c'est un ordre.
Caporal Gauthier:
Oui mon lieutenant, j'en connais d'autres dont celle-ci qui me vient d'un marin. Alors j'entame le refrain et vous reprenez en choeur les gars ok ça va comme ça :
"L'autre jour j'étais su'l trône"
Lautre jour j'étais su'l trône
"J'arrivais pas à larguer"
J'arrivais pas à larguer
"J'ai pensé au commandant"
Jai pensé au commandant
"Puis ça s'est mis à tomber"
Puis ça s'est mis à tomber
"Des kilos en un rien d'temps"
des kilos en un rien d'temps
"Nom de Dieu quel soulagement"
Nom de Dieu quel soulagement
"Lorsque vous s'rez constipé"
Lorsque vous s'rez constipé
"Dites merci au commandant"
Dites merci au commandant...
Le lieutenant:
Caporal Gauthier venez ici, (il s'approcha en tête à tête) vous êtes un vulgaire impertinent, mais bon pour le moral des troupes et vous m'avez tout de même fait sourire. Reprenez votre rang...
Le caporal Gauthier:
Merci mon lieutenant.
Ils marchèrent dans la neige folle longtemps dans leur tête, pour quelques pas ridicules sur le territoire hostile, où ils s'étaient enlisés malgré leurs équipements à la fine pointe de la technologie militaire. Ils étaient presque perdus, mais décidés à trouver un endroit où se reposer, quand soudain...
dimanche 16 décembre 2007
Bizarre Blizzard (1ère partie)

Mon commandant, nous sommes sur l'îlot no 4738 et je demande l'ordre de rapatrier notre troupe au campement, nous sommes tous aveuglés par le blizzard et nous mourrons de faim et de froid dans cette tempête du diable si nous poursuivons.
(friture sur la ligne)
"Soldats, poursuivez votre mission, votre survie en dépend, dirigez-vous sur la banquise 4739 pour plus de sécurité" ...
"Mais non vous pigez pas mon commandant, notre survie est justement menacée par la poursuite de cette mission dans cet environnement hostile, on y voit rien à deux mètres, la purée de pois est totale, c'est du suicide mon commandant, et je suis à même de confirmer étant sur place, pas vous. De plus nous arrivons de la banquise 4737 à grand peine, et la 4739 ne nous dit rien qu'y vaille"....
"Lieutenant, désobéissez et vous subirez mon courroux et la loi martiale au retour".
"Je préfère désobéir, il n'y a point de châtiment pire que cette tempête, et estimez-vous chanceux de recevoir cette communication grâce à mon Ipod Touch à microphone intégré "four seasons proof".
"Vous aurez des comptes à rendre lieutenant".
"J'aime mieux en rendre, que de mourir gelé comme un rat avec mes hommes mon commandant, nous revenons au campement via corpus-transporteur".
...................................
À ce rythme, nous serons enterrés vivants avant le premier février 2008.
Il n'y aura plus que les cheminées des maisons pour témoigner d'une vie antérieure sous l'amoncellement de neige. Les plus forts survivront par l'emménagement de tunnels où les rencontres fâcheuses se multiplieront comme la peste, et l'anarchie s'installera peu à peu.
L'hiver commence officiellement le 21 décembre...
mardi 6 juin 2006
Le Pain de ma Douce
J'aimerais être un pain de savon
Onduler et surfer sur ton corps
En te sifflotant une chanson.
Me tenant dans ta main
Me guidant en ton pays familier
Je me consume et brûle sur ta peau de braise
Caressante enveloppe d'intimité.
Tu me reposeras après sur le support ou autour
Tireras le rideau, me quittant pour un jour.
Satisfait, je sècherai tranquillement
Des heures et des heures, en t'attendant.
Durant ce jour, je penserai à toi
Me demandant ce que tu fais
Et ce que tu vois.
À ton retour je serai tiens
Et tu seras mienne
Un couple dans la joie
Un couple dans la peine.
Je suis le pain de ma douce!
Ô ma mie!
Si jamais un jour tu m'oubliais!
Ne crains pas
Le lendemain, je le sentirais.
Tu reviendras, je sais, toujours...
C'est pour la vie,
Toi et moi, mon amour...
(À mon âme soeur)
Onduler et surfer sur ton corps
En te sifflotant une chanson.
Me tenant dans ta main
Me guidant en ton pays familier
Je me consume et brûle sur ta peau de braise
Caressante enveloppe d'intimité.
Tu me reposeras après sur le support ou autour
Tireras le rideau, me quittant pour un jour.
Satisfait, je sècherai tranquillement
Des heures et des heures, en t'attendant.
Durant ce jour, je penserai à toi
Me demandant ce que tu fais
Et ce que tu vois.
À ton retour je serai tiens
Et tu seras mienne
Un couple dans la joie
Un couple dans la peine.
Je suis le pain de ma douce!
Ô ma mie!
Si jamais un jour tu m'oubliais!
Ne crains pas
Le lendemain, je le sentirais.
Tu reviendras, je sais, toujours...
C'est pour la vie,
Toi et moi, mon amour...
(À mon âme soeur)
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