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jeudi 4 avril 2013

Frédéric Othon Théodore Aristidès (5 mars 1931 - 2 avril 2013)


Fred...





Merci d'avoir bercé mon enfance et ouvert
autant de "canaux" chez-moi par ta fabuleuse poésie.

(Merci aussi à la bibliothèque ambulante de mon rang de campagne
 pour avoir été aussi bien garnie en BD à l'époque. Hum.)

Tu restes ici avec amour, ton imagination
est un exemple classique de liberté.
Il fera bon encore te relire et te confier aux mains
des enfants de cette terre pendant longtemps.


Repose en paix l'ami.
                                    
                                           (Extrait de: "Le Piano Sauvage")
                                     
                                         (Extrait de: "L'île des Brigadiers")
                                       



Addenda(6 avril):

Le 16e album de Philémon intitulé:
"Le Train où vont les choses"
vient tout juste de paraître en librairie.
Max Films et les éditions Dargaud collaboreront à l'adaptation
cinématographique de Philémon. Il s'agirait de l'ensemble de cette oeuvre
et non d'un album en particulier, mélangeant le 2D et le 3D.
Fred aurait approuvé le pilote du film sans réserve;
la réalisation sera confiée à deux réalisateurs québécois soient:
Julien Demers-Arsenault et Sébastien Denault.
Résumer l'oeuvre de Philémon en un seul long-métrage
tient quant à moi du pari très risqué.
Bonne chance!


vendredi 22 juin 2012

Terrible summer joke

Notre premier ministre est debout seul sur une plage,
les pieds dans l'eau; il a l'air fatigué.
Il regarde ses orteils plonger dans le sable et l'eau
de son existence balayée par la marée.
Le regard éteint, la bedaine et le cheveu gris affirmés,
il meut son corps lourd de chemise et cravate vêtu
jusqu'au premier bar de sable chaud venu.
Il s'assoit lourdement sur le premier
banc à sa portée, près des pompes à bière
autour desquelles gravitent généralement les barmans affairés.

Un barman(tiens donc)bien mis de sa personne l'accueille poliment:

"Bonsoir!"
-Bonsoir.
-Monsieur désire?
-Sustenter sa soif jusqu'à plus soif, tel un boit-sans-fin.
-Monsieur commencera par quoi au vu de son alcoolisme fini?
-Ché pas, votre soleil brûle et embrouille mon esprit ici.
-Une tite bière peut-être, pour vous starter?
-Meh; pas fou mais j'pensais
 à kek chose d'un peu plus corsé, vu mon vécu
 et les circonstances.
- Peut-être Monsieur aimerait-il une de nos spécialités...

-Ah, peut-être. Quelles sont-elles?

Pendant que le barman essuie minutieusement
des verres en vue d'un usage ultérieur il poursuit:

-Monsieur n'est pas sans savoir que notre bar
offre des possibilités qui vont au-delà de l'imagination
touristique généralement admise.

-Ah,  je l'ignorais. Pardonnez-moi.

- Pas de mal,  je préférais d'abord vous aviser
  des politiques de la maison.

-Au cas où, héhé. Tant mieux!

-Oui.

-Ahem.  Bon, c'est pas tout ça...

-Bien!  Alors Monsieur voudra...

-Je veux un criss de gros  "Zombie en cravate sur fond blanc"!
 Vous servez des Zombies en cravate sur fond blanc n'est-ce pas?

-Oupss... J'avoue que la Maison n'a pas cette recette,
  pardonnez-nous de vous proposer ces deux alternatives
  nôtres en notre humble nom, en lieu et place,
  en guise de réparation hypothétique:
  Nous vous offrons le "Mort en vacances dans un coulis d'hôpital"
  ou "Le Perdu dans les limbes blanches sur glace".
  Selon nos arrivages, c'est la seule blancheur
  que nous pouvons garantir en ce moment.

-Bon d'accord. Merci. Je devrai me sustenter ailleurs
 mais sachez Monsieur que vous êtes en retard
 et bien en-dessous de mes attentes.

-Et vous, seul.

-La majorité de mon peuple est avec moi!

-Dans vos rêves et mensonges.

-Votre insolence ne règle pas notre problème.

-En effet.

-Vous crisseriez-vous de moi par hasard?

-Absolument, oui. On se crisse totalement de vous.

-Petites frappes. Vous verrez ce qu'il en coûte
 de m'insulter et de se frotter à moi impunément.

-On ne se frotte pas à vous, nonon.
  Ni ne vous insulte.

 On vous botte le cul.  Nuance.


mercredi 13 juin 2012

Morceaux et pièces détachées.


-Prix Fraise et Framboise du mois de juin:

  Le Conteur Fred Pellerin, originaire de St-Élie de Caxton        
  refusant l'Ordre National du Québec sous ce gouvernement libéral.
  S'il y a un artiste que j'admire ici en ce moment, c'est lui.
  Debout et droit. J'efface facilement de ma mémoire le tour foireux
  du St-Élie touristique vécu perso il y a 2 ans et qu'il vante tant,
  pour le remplacer par ses couilles sociales fortifiés.
  Enfin un artiste qui agit ici et maintenant.
  Le Fort est Fred. Respect.
  Qu'en est-il des autres qui se la pète minos
  allègrement les jours de semaine?
  Quand ça va bien ils gueulent à plein
   micro tout l'temps mais quand ça va mal
   tu les entends plus ou bien ils se terrent
   dans des clichés qu'ils essaient vainement
   de faire passer pour des arguments.
   Ça vous sonne pas une cloche les Martineau,
   Duhaime, Gendron et compagnie?!

  Cette crise sociale a ceci de bon: tu vois de quel bois
  chaque être humain se chauffe une fois acculé
  au pied du mur. Certains débatteront de bonne foi,
  d'autres camperont sur leurs positions
  pendant que d'autres justifieront
  vainement leur désir de puissance.


-Prix Citron Extra-Acide:

  L'actuelle ministre de la Culture Christine St-Pierre, osant éructer
  qu'un carré rouge porté est une incitation à la violence.
  Tsé chose; la panique aveugle, ça se soigne.
  Un tas de médecins te prescriront un calmant vu ton statut.

  Au moment où on croit avoir tout vu
  et tout entendu, survient une couche supplémentaire.
  Au moment où vous voulez souffler un peu du monde
  actuel un jour ou deux, il vous revient en plein visage
  deux fois plus fort au retour de votre absence.

Ma réalité est ainsi devenue au fil des jours.
J'ai beau vouloir m'en échapper elle me rattrape.
Inexorablement. Je peux plus rester les bras croisés,
je dois participer à la marche.
Je dois apporter ma contribution.

Ce monde tel qu'il va ne peut plus continuer ici, maintenant.
Je ne veux plus ni ne peux plus être dirigé par des gens
aussi malhonnêtes. On demande pas des génies pourtant!

-Prix Citron Extra-Extra-Acide

 Le chef de police de Mourial affirmant
qu'il n'existe aucun profilage politique basé sur le carré
rouge alors que se multiplient les témoignages inverses
via enquêtes du Journal Le Devoir et autres sources
indépendantes telles le Voir ou X source sur le net,
lors du Grand Prix de Formule Un le week end dernier
et à chaque ostie de jour qui passe.
On nous prend vraiment pour des cruches
dans les médias de masses, ce n'est que mensonges
répétés ad nauséam. Mensonges du premier ministre,
mensonges des ministres, mensonges mensonges mensonges.
Ma déprogrammation est bel et bien terminée.
Ya rien de tel qu'une bonne crise sociale pour voir
où tout le monde couche vraiment.
Varier ses sources d'info et faire un petit effort.
Un tout petit effort pour essayer d'y voir clair
dans le magma de la désinformation étatique
généralisée.

C'est très satisfaisant pour l'avoir essayé,
non sans mal.
Il faut mordre la tête du serpent à défaut
de pouvoir la lui couper avec une casserole.

En attendant les prochaines élections.
En attendant, il faut lutter avec les moyens
dont nous disposons:
Nos mots, nos témoignages
et notre coeur.



dimanche 15 avril 2012

dimanche 24 avril 2011

Marcel Gotlib

On me pardonnera le cadrage défaillant j'espère.
Je revisite son oeuvre et l'urgence du partage
ne se dément pas.
Ci-dessous une de ses bandes, scannée au mieux.
Nous reparlerons des droits d'auteurs,
d'internet et toute sa bastringue une fois prochaine
qui n'est pas loin devant.


dimanche 20 mars 2011

Humour des dents




Traduction: "  Ne mange pas le morceau dur sur son dos,
                      ça fait péter."

Faut bien rigoler un peu, aussi.






                      Traduction:  "Arrête tes conneries et montre-nous ton zob!".

                
                       

lundi 31 janvier 2011

Démarrer sa petite entreprise




Sans l'aide de Lucien B.
ou d'un contact bien placé

Au ministère me suis perdu
Dans un dédale déambulé
Jusqu'à plus soif me suis emmerdé
En pitonnant l'combiné d'cul

Labyrinthe sans fin que veux-tu
Remplir ceci et remplir cela
J'y perdis mon latin et un iota
De ma patience et mon vécu.

dimanche 2 janvier 2011

Séance poilante.

On reconnait ici les Bidochons de Binet
trafiqués à la sauce Pérusse.
La loterie de la vie ne fait pas que des gagnants
mais c'est ce que je nous souhaite. Moui, absolument.
Ça devrait rouler partout cette vidéo, merde.



Ben ouais quoi.
Rien de tel pour défoncer l'année.
François Pérusse, un gars de Québec City
que je redécouvre. Il a toujours fait ses trucs seul
en bidouillant électroniquement sa voix.
Dans le genre calembours et jeux de mots
c'est un maître de l'accent
qui me fait bien rire.

vendredi 27 août 2010

mercredi 10 mars 2010

André Franquin, prise 3 .







Ses Idées Noires furent son chef-d'oeuvre,  à mon avis.
Peu d'auteurs peuvent se vanter, comparés à son trait
du visage qui transmet l'émotion directement
par son dessin détaillé de toute la situation
en peu de pages.

Un belge encore.
Je les adorent en BD autant que les français,
desquels les québécois peuvent prendre de la graine
même s'ils ne sont pas en reste.

Faut voir.

vendredi 12 février 2010

Franquin, strike two.







En même temps qu'il faut fermer la télé et la radio
il faut l'écouter et la regarder d'un oeil distant
mais intéressé, je sais pas.

Je détiendrai jamais la vérité mais j'aurai toujours
un oeil distancié de tout.

Bien à vous,

Y.

mercredi 10 février 2010

Reiser











Le regretté Reiser, (tiré de l'album "Gros Dégueulasse").
Un génie du trait social,
crayonné par sa simplification fulgurante
des travers humains qui perdurent.

dimanche 7 février 2010

Solé + Gotlib= SuperDupont






Écrire m'est difficile ces temps-ci.
Je n'ai pas la flamme.
Ça m'arrive de temps en temps,
surtout en hiver avec le travail conjugué.
Bof, c'est la vie hein, faut pas trop s'en faire que j'me dis.
Tout de même, je sens une panne d'essence.
Teuf teuf. Réservoir vide.

Sur le bord d'une route quelconque je marche
vers la prochaine station avec mon bidon
en me disant:
"ça ira ça ira, je trouverai ".

Je trouverai bien une source pour faire le plein,
j'en trouve toujours une en quelque part de toute façon,
alors je m'en fais pas trop.

Tiho et Tiba arrivèrent dans le village
avec leurs grosses cylindrées assoiffées
tout en ayant conscience qu'ils demandaient
trop...

Ils durent se contenter de peu, à défaut de rien.

jeudi 4 février 2010

Une idée noire de Franquin









Franquin.

Le créateur de Gaston Lagaffe
n'avait pas que des gaffes à dire
mais aussi des constats sociaux
magistralement illustrés.

Édika et l'astigmate (bis)







Avec le poids de l'hiver canadien qui perdure,
je ressens un besoin de légèreté humoristique ensoleillée.
Et puis, pourquoi ne pas partager ma vieille collection
BD par le fait même.
Les scanners sont chouettes pour partager
une forme d'art accumulée sur les tablettes,
les tiroirs ou les boîtes, peu importe sa forme
tant que ça rentre dans le format de l'appareil
mais pas la mienne cul nu,dans un aéroport.

Fluide Glacial, Pilote et Mainmise
(ah les vieux numéros de Mainmise français!)
ont bercé mon adolescence et mes jeunes années
d'adulte dans les années 80 et 90; je les relis
et la plupart n'ont pris que peu ou pas de rides
tellement il y a de talent concentré
dans chacun des numéros que j'ai gardés.

Point de nostalgie du passé ici.
Juste un témoignage BD évolutif
d'un oeil. C'est un monde où on accroche
ou pas et je comprends ceux qui n'accrochent pas.
On est cinéphile,littéraire,picturesque,mélomane,
sculptural,bédéesque ou pas.

C'est pas le choix des arts qui manque en tous cas.
La BD est très apparentée au cinoche par
son découpage en cases. Il tient au lecteur
de faire le lien entre elles par son imagination
et le rythme qu'il suppose, s'il le veut bien.
Pour moi, c'est voir un film en pages
écrites et dessinées. Un amalgame
et une forme mitoyenne entre littérature
et cinéma demandant effort d'imagination
du lecteur.

D'autres BD à venir, sombres ou lumineuses.
Selon l'arrivage.


P.S.
Cliquer sur l'image pour une appréciation
relevée.

mercredi 3 février 2010

Soleil, Ô Soleil




                  


                De la part de Édika, from France.

lundi 7 septembre 2009

Merci...Marsi!


Jeudi dernier à la librairie Monet avait lieu
le lancement de "Miam Miam Fléau",
premier album BD de Marsi, en compagnie
de sa muse collaboratrice,
amie et conjointe Venise.
Il lui aura fallu plus de deux ans
pour mettre au monde son oeuvre.
Respect, pour son courage et sa tenacité;
personne n'ignore combien il est difficile
de se tailler une place en art peu importe
la forme qu'il prend.
......
Pendant que Marsi se consacrait à offrir
ses dédicaces personnalisées,Venise accueillait
et entretenait finement les lecteurs venus
nombreux avec son verbe chaleureux.
Passionnée et attentionnée,telle qu'elle est
sur son blog, au-delà en sa personne, dont
le désir de partager n'a d'égal que la gentillesse
et la sympathie qu'elle dégage.
De voir cet auteur méticuleux dessiner
patiemment devant moi,
donnant vie à ses personnages principaux
à mon intention restera un précieux
souvenir "bédéesque".
Elle est hilarante ma dédicace!
"Miam Miam Fléau" met en scène le monde
gastronomique et fantaisiste de Pouette et
Coco Météore à la recherche de Borbo, le
goûteur attitré de leur roi qui s'est désisté à la
faveur de menus plus...Gargantuesques...
Très beau travail au dessin et la coloration
pour ce premier accomplissement
BD. Marsi,talent prometteur doué
d'imagination à la création de
personnages originaux,
à mon humble avis de lecteur.
"Miam Miam Fléau" est publié à
la Pastèque, une maison d'édition
se consacrant exclusivement au
9e art et cela se voit par la qualité
exceptionnelle du produit fini.
Un mot sur la librairie Monet:
fabuleuse pour la part belle
faite à la bande dessinée entre autres,
me concentrant sur cette section
honorée ce soir-là.
Le choix BD le plus riche qu'il
m'ait été donné de voir jusqu'à
maintenant à Montréal, doté
d'un personnel irréprochable
d'affabilité et de professionnalisme.
Une très belle rencontre/découverte.
:-)
Venise et Marsi...
Merci!

samedi 30 mai 2009

Coït interrompu.


Quoi de plus fâcheux qu'une interruption
de courant en pleine transmission.
J'aimerais le savoir.
Gotlib, Pervers Pépère 1977.

Rock and Roll never dies


Gracieuseté de Solé, via le Fluide Glacial 1977.