mercredi 6 juin 2012
Venus, Ô Venus.
Planète de l'amour se dorant la couenne.
Elle a dû se taper tout un coup de soleil
au passage.
On ne reverra pas cette danse avant 105 ans...
Bille vénusienne en orbite devant la grande.
Grosse pétanque à l'envers,
cochonnet et but sens dessous dessus.
J'aime bien ce qui est rond, à l'inverse du carré.
Quoi de mieux qu'une petite rondeur
narguant une plus grosse à chérir.
Je la caresse volontiers,
dût - t'elle me brûler au contact;
au contraire des froids carrés
tentant vainement d'asseoir
leur argumentaire faussement cartésien
via médias interposés.
Je les vois, faussement légers.
Ils ne font plus le poids désormais.
mardi 24 avril 2012
Pif Paf Pratte .
Petite frappe et les élucubrations tiennes que tu n'arrêtes pas de nous servir. Merci Yvon.
Tête de noeud porte-à-voix, BeBop Oloulaa de la Grosse Presse du Samedi des marais...
J'ai une sainte horreur des moralisateurs en tous genres, toi en premier.
Que ton temps soit compté, comme il l'est pour nous tous.
Il est bien terminé le temps des gants blancs.
Je les laissent tomber avec ton genre
et tous ceux et celles qui te ressemblent en même temps.
Be my guest.
dimanche 22 avril 2012
Mal-bouffe = risque de maladie
Eh oui.
Malgré tous les anti-vomitifs qu'ils peuvent y mettre,
leur moulée peut rendre le meilleur système immunitaire mélade.
Un type est sorti d'une de leur succursale en civière.
Ché pas vous, mais chez-moi le Roi du Burger
peut se rhabiller.
dimanche 21 août 2011
samedi 14 mai 2011
Le wagon de l'amour selon Sophie.
L'homme invisible, c'est elle.
Elle a pas de blogue mais sa présence
s'affirme d'elle-même une fois de temps en temps.
Lumineusement.
Cela démontre aussi jusqu'où peut aller la liberté.
Jusqu'où elle peut s'imposer dans un compartiment roulant.
Jusqu'à ce qu'elle se ferme, tout en voulant ouvrir.
jeudi 31 mars 2011
Accomodements raisonnables
Ou comment faire passer un chameau
à travers le chas d'une aiguille.
(Trouvaille vidéo-net d'El Diablo, relayée par Rainette
sous l'impulsion de MJi et moi-même.)
jeudi 11 novembre 2010
Rien ne change
Nick Rizzuto, 86 ans. Abattu chez-lui,dans sa maison,
à distance par une seule balle à travers une fenêtre,
par l'arrière de sa très luxueuse demeure, via un boisé
duquel le chat meurtrier s'est échappé
sans laisser de trace manifeste, il semblerait.
De loin et le soir tombé, par un plus-que-professionnel.
Un oeil d'aigle assuré et bien équipé, lunette et silencieux fournis.
"Poup!" Il est parti.
C'est très facile pour moi d'imaginer
de telles scènes, ayant vu et revu "The Godfather",
"Goodfellas" et bien d'autres bons films du genre.
Sauf que dans ce cas-ci, il y a de la dentelle
Montréalaise qui n'existe pas dans les films ou séries vues
sur le sujet personnellement.
Une première dans le genre, en gros.
Les journalistes spécialisés disent à ce sujet qu'il n'y aura plus
un Parrain unique désormais mais une collaboration
de familles et que ce meurtre signe la fin d'une époque
en nos terres après 25 ans de règne
incontesté par la famille sicilienne.
Ok, je veux bien. So What?
La pieuvre est là pour rester malgré tous les discours
politiques qui déchirent leurs chemises publiques à propos de la vertu
alors qu'ils sont eux-mêmes corrompus.
On vit une époque formidable.
Same shit, different faces.
Same job, different day.
"Tu vivras par le couteau et le revolver,
et tu mourras par le couteau et le revolver".
Ceux qui s'y objectent le font au péril de leur vie
relativement courte ou longue, dépendamment des cas.
Sois le bienvenu dans notre monde, mon enfant.
mercredi 8 septembre 2010
Le nouveau visage de Rainette
La culpabilité du chat
ayant bouffé plus petit que soi.
Même photoshoppée
on s'y trompe pas.
Elle attendrait parait-il un prince
pour l'embrasser et redevenir comme elle était.
mercredi 12 mai 2010
Jaroslav Halak dit : "Le Mur"
vendredi 30 avril 2010
Du pain et des jeux
dimanche 28 mars 2010
Ondatra Zibethicus
Je bossais comme il se doit,
5 sur 7 mon commandant.
Ya deux jours, il faisait très froid par ce beau matin,
je livrais avec mon camion dans un nouveau
développement d'immeubles à condos,
péteux à souhait dans ma banlieue quelconque.
Environnement frais chié dans lequel je larguai un colis
comme j'en largue des dizaines à tous les jours
mais au retour vers mon véhicule j'aperçois ti pas
une étrange bestiole sur le dos, les quatres fers
en l'air au beau milieu de la chaussée,
mais vraiment au beau milieu.
Morte.
Sur le dos, pas de sang ni tripailles au soleil
glacial mais un corps inerte;
strange motherfucka' I tell ya.
Sur le coup je ne réalisai pas que c'était un
rat musqué mais une créature immonde,
croisée entre le rat et la marmotte tant
le volume de son corps et la longueur
de sa queue imposaient surprise et dégoût.
Vision dantesque.
Sur le coup je m'écriai:
"C'est un osti d'gros rat!"
Personne pour me répondre évidemment.
Avec raison car j'étais seul à m'extasier;
sa seule queue faisait facilement
dans les trentes centimètres.
Velue à souhait.
Quel citoyen de banlieue
serait prêt à disposer d'une telle carcasse.
À ras-le-corps elle faisait facilement
5 cm de diamètre pour s'étirer jusqu'à...demain.
One fuckin' ugly beast.
Son visage (?) était figé en un rictus ratibus,
laissant voir deux paires de dents,
une inférieure et l'autre supérieure,
acérées et jaunâtres,
sans doute aussi efficaces que ses quatres
pattes mesquines et bien griffées.
Elle faisait le volume de Zazou,
la chatte de ma copine.
Je les aurais pas mises toutes
les deux ensembles dans une même pièce
parce que j'aime beaucoup Zazou voyez-vous...
J'ai failli prendre cette morte bête en photo
pour vous la décrire plus en détail mais
faute de temps j'ai passé outre en me disant
que ce serait peut-être un peu...Hum...
Borderline... :-)
Ça a certainement testé mon endurance
à l'horreur en tous cas.
Au-delà de ce constat, réside
une conclusion beaucoup plus
navrante, soit celle de la destruction
de l'environnement au profit
de la bulle immobilière banlieusarde
qui petit à petit, chasse le citoyen
et la faune environnante de la cité
pour le pousser plus loin de son lieu de travail
et sa nidification naturelle, à plus haut coût énergétique
tout en lui faisant miroiter de fausses économies
sous prétexte de propriété, hypothéquée à vie.
samedi 30 janvier 2010
vendredi 9 octobre 2009
La Joute est de retour.
pour la liberté d'expression donnée aux trois invités
se confrontant sur 4 ou 5 sujets d'actualité selon
des règles certaines et incertaines sous la férule
assurée de Stéphan Bureau,
grand journaliste devant l'éternel.
Aparté.
Il me vient en mémoire cette entrevue
de l'écrivain Philippe Sollers qu'il a réalisé
il y a quelques années.
Les bonnes questions intelligentes au bon moment.
.............................
Comment ils choisissent les sujets et les débatteurs
j'en sais strictement rien, mais ce soir j'ai regardé
ça avec un plaisir d'autant plus grand parce que
Jean Barbe y était présent en tant qu'homme libre.
Moi qui regarde très peu la télé, j'avais aussi
en mémoire le souvenir impérissable vécu
avec Christian Mistral l'an dernier lors de cette émission.
À la Joute de ce soir il y avait:
-Gérald Deltell, député adéquiste. (droite québécoise)
tout au bas de l'échelle avec ses arguments
populo-barbarum flagorneurs pas
malhabiles de sens par moments, mais volant
au ras des pâquerettes la plupart du temps
malgré son esprit combatif qui trompait
un esprit assez primaire doté d'une certaine
énergie soit, mais tombant souvent à plat.
J'avais l'impression qu'il haranguait la foule pour gagner des votes.
Il pourrait être plus utile ailleurs, lecteur de boules
au bingo de Ste-Thérèse, ou animateur de foule à
La Poule aux oeufs d'or.
-Laurent Paquin, humoriste,
très habile avec beaucoup de bagou, intelligent,
drôle par moments mais n'ayant pas toujours
la rigueur intellectuelle nécessaire pour me
convaincre totalement, ce petit "plus"
qu'il fallait face à:
-Jean Barbe,
directeur de l'éditorial chez Leméac Éditeur.
C'était clair et limpide.
Il était le plus étoffé des trois dans son argumentaire,
le plus efficace en improvisation "live in your face"
doté d'arguments quasi-imparables dans la majorité
des sujets abordés.
Combatif, il a surtout pas perdu.
Un homme d'idées, pragmatique,
réaliste et spirituel en même temps.
Le vote populaire en aura décidé autrement,
préférant Laurent Paquin.
C'est souvent comme ça.
Le gros bon sens populaire bien dit et "gagnant"
mais n'apportant rien de bien nouveau,
face à l'exigence d'une réflexion profonde, et d'une remise
en question originale pouvant mener vers un ailleurs plus évolué.
Merci, Jean B.
vendredi 20 février 2009
La Joute et Jean Barbe
Sheila Copps surclassée, et désavantagée en français sauf
qu'elle digressait souvent avec des considérations hors sujet.
Ivy pas mauvais du tout, il a eu un de mes quatre votes.
Le mec a le coeur et la tête à la bonne place à sa façon.
J.Barbe a eu les trois autres.
Trop fort avec un aplomb redoutable, c'est tout un orateur.
Un vrai débatteur "who knows the game".
Il partait avec une longueur d'avance étant écrivain
et habile manieur de la langue française.
Il fut concis et brillant sur trois des quatres débats.
Dangereusement efficace, avec arguments bien assénés
sur tous les sujets, sauf sur celui de "Montréal ville bilingue"
où j'estime qu'il a trébuché avec ses considérations
outremontaises.Ça aurait pu lui jouer de vilains tours,
mais son intelligence et sa vivacité d'esprit omniprésentes
lui ont assuré la victoire par la suite.
Faut être ferré pour l'affronter car il peut faire
la barbe à bien du monde.(pas pu résisté au jeu de mots)
Il a très bien compris les règles de la joute.
Prévision: Il ira en finale avec Suzanne Côté l'avocate,
si elle est toujours dans la course?
Nous verrons d'abord la demi-finale à laquelle il participera.
C'est vrai que ça manque au Québec, les débats intelligents.
Ce jeu télévisé nous le fait cruellement sentir.
Vive la Joute.
dimanche 8 février 2009
La Joute-Vue de l'intérieur

vendredi 19 septembre 2008
Rouge verdâtre.
(nous sommes prêts à relever le défi haha)
Lisez-nous bien: "On aimerait vous gouverner vertement".
La tronche perfide d'Ignatieff, à qui je confierais
même pas une clé de cabanon; Denis Coderre égal
à lui-même c'est à dire assez peu, Bob Rae à la rescousse
et l'absence de l'intrépide Justin Trudeau (?).
Un montage merdique du Liberal Géographic
où queue de baleine et face de grenouille ne font qu'un.
Rigolons dans nos chaumières mes frères.
Je n'oublierai pas Stéphane Dion, le père de la clarté
référendaire de mes fesses.
Sa conscience environnementale le sauve de mon mépris.
Premier ministre il bâillonnerait le Québec sans relâche,
mais s'il ne remporte pas cette élection , il sera prestement
étêté par un parti assoiffé de chef charismatique.
"This is your last chance, you better win Stefie boy.
If not, we'll be waiting for you in the tool shed".
Voilà qui ferait une belle pub libérale.
jeudi 11 septembre 2008
Tag
sauf que c'est mal barré.
Mon poste de transfert est en réparation; faudra attendre,
faute de trouver un câble qui me permettra de transférer
la photo numérique de l'appareil vers le blog.
Voilà. C'est pas intentionnel, ça adonne comme ça.
Comme une grippe en plein été.
C'est la faute à Hewlett Packard et leur service de merde.
J'vous épargne, faites-vous plaisir, n'achetez rien de HP.
Ni de Black and Decker.Des disciples de Kafka.
Leur service= zéro plus zéro.
À chier, du jamais vu en dix ans.
lundi 11 août 2008
Les Olympiques: so far, not so good.


mercredi 28 novembre 2007
Fait divers

Dans le seul mois de novembre, trois feux de bagnoles. Deux, dont j'ai été témoin.
Le premier, qui était le plus préoccupant, est arrivé juste devant l'entrée de l'édifice où j'habite.
J'étais absent, on me l'a frelaté.
Devant la porte , une voiture récente s'est enflammée: conductrice figée un peu sous le choc, un locataire a pris l'extincteur que j'avais apporté(il n'y en avait pas avant) et l'a vidé dessus en attendant les "pimpons" qui logent heureusement à 500 mètres environ. C'aurait pu être dangereux car les flammes montaient à environ trois mètres de hauteur.
C'était mardi le 6 novembre, je m'en souviens car dès le lendemain, au coin de Daniel-Johnson et Jean Béraud, tout près du Carrefour Laval, -le gigantesque centre de consommation où une chatte n'y retrouverait même pas ses petits- paf, une autre auto en feu. Le feu brûlant une caisse de métal sur roues.
Le réservoir d'essence a sauté. Ça a fait "pow"... Mais pas un "POW" d'Hollywood où le véhicule lève de terre pour faire un double-saut périlleux avec salto arrière pour s'écraser sur la voiture du deuxième voisin en face, nonon. Juste pow, la carcasse a même pas bougé. Re-Pimpons qui ont prestement éteint la chose incommodante.
Hmmm, bizarre...Me suis-je dit. Deux voitures qui flambent en deux jours dont une, drette devant ma porte. Y aurait-il un message m'étant destiné et dont le sens m'échappe? J'ai mis deux hommes là-dessus et la seule réponse qu'ils m'ont donnée fut: "vous fabulez monsieur".Ce à quoi j'ai répondu:" Ben vous fabulez aussi si vous croyez que je vais vous payer pour si peu de résultats".
Puis voilà-ti pas qu'aujourd'hui: 3e feu du mois. Une camionnette. C'est assez particulier cette fois-ci. Si les deux premiers restent d'origine inconnue, celui-ci s'explique facilement et vaut la peine d'être raconter plus en détails.
C'était sur la rue Sicard à Ste-Thérèse, une artère industrielle où se trouvait un entrepreneur avec sa camionnette, sa remorque et une grue dessus. Étant stationné sur l'accotement de l'artère, il entreprend de descendre la grue au sol, mais l'abruti accrocha les câbles électriques de transmission entre les poteaux,en levant la pelle mécanique. Il les accrocha si bien que la tension engendrée fit tomber deux poteaux dont un, sur la camionnette.
Messires Poteaux et Mesdames Câbles, non contents d'endommager le véhicule, lui foutèrent tranquillement le feu pour corriger le fautif, qui on l'imagine, devait se sentir bien mal dans son dedans. Il ne fut pas blessé fort heureusement, mais quelle négligence autour de lignes électriques... Un peu benêt sur les bords je dirais.
Le feu d'un véhicule démarre généralement comme un feu de foyer en beaucoup plus lent, ça fume pendant de longues minutes, puis les flammes apparaissent. Re-Re-Pimpons. Le Feu! Aaaah les pompiers! C'est leur "saison haute" qui démarre avec novembre.
L'incident aurait provoqué l'explosion d'un transformateur, créant un effet boule de neige dévastateur qui a privé un grand secteur de Ste-Thérèse d'électricité. Quadrilatère rue Desjardins au Sud, Napoléon au Nord, Sicard à l'ouest et Turgeon à l'est. Un gros carré aux dattes ça les amis.
J'espère qu'il a de bonnes assurances l'entrepreneur sinon il va être lavé par Hydro-Québec et/ou des poursuites.
J'espère aussi que c'était pas un nouvel employé dont c'était la première journée...Le pauvre...
-Euuh, boss, j'tappelle passque j'ai un problème à job, là l'truck est en feu pis yé full de gaz, j'ai pété deux poteaux électriques avec la pépine pis tout l'quartier industriel est en panne...(Dont l'usine de fabrication de camions Paccar/Peterbuilt, c'est pas rien)
Un véhicule, perte totale. Usine majeure, quartier industriel et partie résidentielle paralysée, deux poteaux et un transformateur à changer. Pas certain que ce soit rétabli pour le lendemain.
Grosse facture d'Hydro qui s'en vient Joe.