Les grands musiciens me donnent envie d'en écouter plus.
Les grands écrivains me donnent envie d'en lire plus.
Les grands cinéastes me donnent envie d'en voir plus.
Aurai-je assez de ma vie pour m'imprégner
suffisamment de ceux ou celles qui m'importent?
14 commentaires:
En ce qui me concerne, non! C'est clair... j'en demande une autre..
la vie c'est l'émervellement continuel .
Pouètpouèt pouff.
Tout a été dit ??? Voyons TerriBel, tu as une autre phrase toute faite de même en réserve? (je venge ici Manouche avec un grand smile:-)
Une vie complète pour être gourmand, c'est OK. Pour la suivante tss! Bin... j'préfères qu'elle soit neuve, sans les taches, disgrâces, stigmates et sans même les gros bonheurs de celle-ci.
Tu demande « Aurai-je assez de ma vie pour m'imprégner
suffisamment de ceux ou celles qui m'importent? »
Oui les grands donneurs de frissons donnent envie de cet émerveillement sans fin, mais une vie est-ce assez? J'dis oui. Parce qu'on n'a pas l'choix, anyway d'en profiter pendant qu'on y est!
À dix ans, je mangeais déjà toutes les lettres de l’alphabet, les digérais puis dessinais des vers en forme de prières à ces dieux de la littérature, en m'imaginant laisser une trace plus tard aussi . À vingt ans, je fabriquais des souvenirs avec des poings dans la rue et des suspensions universitaires. À trente ans l'appétit pour les mots me brûlait la fourchette sternale, les dieux s'éloignaient, en me laissant tranquillement devenir femme de l'être. À 40 ans, je reste mangeuse de tout mots dits, mots tendres, mots vrais , zik, lettres, pixels et ciné me fascinent mais n'en reprendrai pas des mêmes à la fin de la faim. Oui, en aurai assez de cette vie -ci. Pas peur de manquer de tempo, pas la crainte de perdre ou de manquer de temps. Quand je meurs, je meurs pour vrai. Le menu choisi suffit. Demain sera pour les souvenirs, pour ceux qui resteront là, bien réels.
ta gueule, ivrant :
je voudrais mr soumrttre :
http://www.youtube.com/watch?v=5a2LJ4CCd7I
"Nina louVe's Revenge"
She's in town to kill
some time... :-)
Beaucoup apprécié ce
commentaire de ta part
belle amie.Tu as raison.
Tu vois perso,chu entre les deux.
Entre toi et Alma, mettons.
J'aurai pas assez de ma vie
pour lire les priorités tant
il y en a, je trouve.
D'un autre côté,
j'aimerais crever pour vrai
en cette vie-ci sans devoir
revenir ici-bas encore une fois.
Qu'en savons-nous?
Fait les trois en même temps. Des films sur la littérature avec trame sonore, il y en a plein.
Pas tant que ça, de qualité.
;-)
je viens de finir "baal babylone"
de fernando arrabal
et je me fais un plaisir en lisant le
"l'arbre du dieu pendu"
de jodorowsky
en ce moment...
ces juifs révoltés sont vraiment géniaux
parfois.
et sinon :
je me sens seul aec elle
mais la dernière fois que j'aie commencé à regarder le paris-texas de wenders, je me suis rendu compte que je me faisais chier, et que je valais mieux que ça, alors j'ai arrêté.
et sinon, j'ai un paquet de souvenirs de ma vie oubliée qui ressurgissent,et de gens rencontrés, et ça fait du bien de se retrouver en eux.
quand la mémoire du vécu remarche, ça redevient :
http://www.youtube.com/watch?v=8xsh7aAlNmw
arrêtez de chier sur l'alcoolisme... bande de cons
Now you talk.
Fernando Arrabal.
Alejandro Jodorowski.
Way to go.
Ta yeule grand yeule.
il était de moi le dernier com
ou c'était un clone ?
tu veux dire quoi que je talk, quand j'aime jodo et arabal ?
que chuis eux ?
que tu calcules mes goûts en éthiquette ?
pff!
tiens, vas pourfendre des gouts des autres ailleurs :
http://www.youtube.com/watch?v=KisHhIRihMY
tu comprends quoi quand tu fais tout pour oublier l'enfant en toi, qui reste ta souche d'être intime ?
ben tu comprends l'oubli qu'on t'as inculqué via les dogmes qui annihilissent peu à peu ta réelle liaison d'avec l'être. et tu deviens l'artifice
et maintenant, même la mélancolie n'est plus fiable, tellement on nous a trafiqué les sens, depuis des siècles
la réalité a disparu
et y parait que lou avait écrit "pale blue eyes" en pensant à une nana aux yeux noisettes (d'après les notes de bas de page de "paroles de la nuit sauvage", chez 10/18, mais avec lui, comment savoir ? pi qui te dit que c'était lui qui avait bel et bien anotés les propres traductions de ses textes ? mais de toute façon, déjà, vers 1973, il répondait à un journaliste qui lui demandait comment dug yule se portait : "dead I hope", mais rajoutait plus tard "I can say it, even if I don't mean it", biensur...
et je regrette un peu d'avoir brulés tous mes bouquins de lester bangs, cet hiver, mais heureusement, j'ai encore toute l'intégrale de bukowski saine et sauve, sur mes étagères...
et il me fait encore rire, alors ça va.
adieu!
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