Des fois j'aimerais bien m'auto-sucer,
me baiser moi-même et me laver l'cul
comme les bêtes le font en se léchant
les orifices et appendices
en public sans gêne aucune.
Ce serait beaucoup plus simple
sous l'optique strictement existentielle.
Je n'aurais que moi-même à blâmer
en cas d'insatisfaction.
J'entretiendrais ainsi une relation
mi-figue mi-raisin, à l'intérieur d'un même être;
sans devoir interagir,sans devoir faire de compromis
avec un autre à l'extérieur qui est totalement différent de moi.
Oh,hé. C'est la beauté du couple!
La beauté est rare.
Si vient le temps qu'elle pointe l'ombre
du bout de son nez...
C'est beaucoup de travail.
Une grosse job.
Tout l'temps,sans arrêt.
8 commentaires:
Suivre une formation de contorsionnisme serait un premier pas... :-)
Amen. :)
:-)
Auto-satisfaction :))
Et encore Gaétan.
Le summum de l'indépendance
serait un être doté des deux sexes.
J'ose à peine imaginer la plénitude
galactique que doit représenter
l'expérience simultanée de deux
orgasmes totalement différents.
Ça gueulerait fort dans les chaumières!
"Loto-Baizouille"
Offrir un cadeau à un être
cher n'a jamais été aussi facile!
Nana, j'aimerais pas ça du tout, moi! Même si la masturbation apporte son lot de plaisir, j'aime la langue et les mains, et l'autre sur, contre, et dans, mes orifices et autres appendices! Même être grattée est plus agréable et jouissif quand ce sont des ongles autres que les miens qui le font!
me semble que tant de plaisir vaut bien quelques compromis et autres interactions!
Le couple, une construction de chaque instant, oui, comme toue relation entre deux êtres humains, et c'est là tout l'intérêt de la chose! La vie en auto-satisfaction totale ne me tente vraiment pas du tout, j'ai même le sentiment parfois qu'il m'est plus facile de vivre avec et de contenter l'autre que moi-même, souvent ça me rassure au fond. Toute seule à m'auto-suffire, je serais bigrement malheureuse!!
Lyes!
Tout l'monde a des cavités
à remplir en même temps
que les siennes propres
à faire boucher par autrui
sans doute. Ou déboucher.
D'où la nécessité d'un
ou une autre afin de faire
l'un ou l'autre.
Nos vies sont autant de messages jetés à la mer.
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